Personnellement, même si on me payait cher, je ne mettrai jamais un pied sur ces îles qui ont tout de l'enfer. Ca tombe bien puisque je n'aurais aucune raison d'y aller de toute façon, les Farallon étant le domaine exclusif des animaux sauvages (oiseaux marins, requins, baleines, phoques, éléphants de mers, rongeurs) et des biologistes qui les observent. C'est aussi le royaume du granit déchiqueté, de la pluie, des nuages, du froid et du vent, un environnement inhospitalier où tout est danger, décrit à la perfection par l'auteure. Quelquefois quand il y a trop de nature writing dans un roman, trop de descriptions et de digressions sur la faune et la flore, ça finit par m'ennuyer mais là, non, les îles, la mer, le climat, les animaux sont partie prenante de l'intrigue et c'est passionnant. Découvrir cet univers si particulier, tel un choc, sans rien en savoir à l'avance est encore le meilleur moyen de rentrer dans ce récit dans lequel plane une tension permanente, l'attente perpétuelle d'un drame.
C'est fort, c'est une vraie réussite...
Tout à fait , l'idéal est de ne pas en savoir trop... Une réussite, et un premier roman ! Espérons que l'auteure récidive...
RépondreSupprimerJe serai prête à lire son second, oui ! :-)
SupprimerPareil que Kathel !
RépondreSupprimerTu ne te foules pas trop sur ce coup là ! :-)
SupprimerJe rigole, je savais déjà ce que tu en avais pensé, ça m'a même influencée pour le lire, figure toi... ;-)
J'ai plein de billets à rattraper alors je ne fais pas de roman-feuilleton dans les commentaires ;-)
SupprimerLOL
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