Un récit principalement à 2 voix où s'entrecroisent les ressentis d'un homme et d'une femme que tout oppose, mariés par raison d'état. Au delà de la réalité historique dont je sais qu'elle est principalement respectée en ce qui concerne les faits, je retiendrai surtout le portrait flamboyant d'une femme qui se veut libre et forte, contre son époque, et celui d'un roi qui ne devait pas régner, fait pour le calme et les prières et tombé malgré lui dans les affres d'un amour non payé de retour. En réinventant ce que l'Histoire ne nous dit pas, Clara Dupont-Monod nous offre tout à la fois un texte d'une étonnante modernité sur l'intemporelle incompréhension au sein des couples et une fresque guerrière bigarrée, portés par le souffle puissant d'une écriture inspirée.
vendredi 27 février 2015
Le roi disait que j'étais diable (Clara Dupont-Monod)
Un récit principalement à 2 voix où s'entrecroisent les ressentis d'un homme et d'une femme que tout oppose, mariés par raison d'état. Au delà de la réalité historique dont je sais qu'elle est principalement respectée en ce qui concerne les faits, je retiendrai surtout le portrait flamboyant d'une femme qui se veut libre et forte, contre son époque, et celui d'un roi qui ne devait pas régner, fait pour le calme et les prières et tombé malgré lui dans les affres d'un amour non payé de retour. En réinventant ce que l'Histoire ne nous dit pas, Clara Dupont-Monod nous offre tout à la fois un texte d'une étonnante modernité sur l'intemporelle incompréhension au sein des couples et une fresque guerrière bigarrée, portés par le souffle puissant d'une écriture inspirée.
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vendredi 20 février 2015
Un bébé pour Rosemary (Ira Levin)
C'est à la suite d'un échange avec Antigone que j'ai eu envie de découvrir ce livre, quasiment devenu un classique de la littérature "d'horreur" et je l'en remercie car ça m'a beaucoup plu !
Pas de gore du tout mais une ambiance oppressante, malsaine et ambiguë à souhait, qui monte crescendo, joue avec nos nerfs et nous fait douter en permanence de ce que l'on pense avoir compris ; une écriture très "visuelle"(cela paraissait évident d'en faire une adaptation cinématographique. Mention spéciale d'ailleurs à la description de l'immeuble qui m'a un peu fait penser à celui du film Jeune femme partagerait appartement) et plusieurs degrés de lecture ou d'interprétation possibles au final... bref, avec sa construction impeccable, les frissons qu'il fait naître et les pistes de réflexion qu'il ouvre, ce roman mérite largement d'être découvert par ceux qui ne le connaissent pas encore.
Je viens, par hasard, de me rendre compte qu'une suite existe : Le fils de Rosemary, pas sûre que ce soit une bonne idée, au risque de gâcher cette bonne impression toute fraîche, mais j'ai bien envie de me laisser tenter quand même, par curiosité...
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lundi 16 février 2015
Debout-payé (Gauz)
Un livre atypique intitulé roman mais qui n'en est pas tout à fait un : de petites remarques bien senties et divers aphorismes alternant avec des passages vraiment romancés. D'une part, des traits d'ironie mordants sur la faune fréquentant les magasins où officient les "Debout-payé", entendez les vigiles, quasiment tous noirs. D'autre part, une reflexion plus large sur l'immigration africaine en France et la condition plus que précaire que découvrent ces nouveaux arrivants. Intéressant, drôle aussi par moments...
Les avis d' Antigone et de Cathulu
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mercredi 11 février 2015
Six fourmis blanches (Sandrine Collette)
Après Des noeuds d'acier et Un vent de cendres, je n'avais qu'une envie : me jeter dès que possible sur le 3 ème roman de Sandrine Collette qui se passe, en plus, à la montagne ! Bonne pioche encore une fois, l'auteure confirme son talent sans décevoir et surtout sans se répéter. Alors bien sûr, points communs à ses 3 récits, on retrouve une tension sourde qui monte petit à petit, un malaise indéfinissable, une violence latente qui ne demande qu'à éclater, le tout étant de savoir quand, et une nature hostile et toute puissante, particulièrement dans cet opus là. Mais chaque fois, l'histoire et la psychologie des personnages sont bien différents. Un seul petit bémol, j'ai trouvé que, sur la fin, ça tirait un peu trop en longueur mais globalement, je n'ai pas boudé mon plaisir...
L'avis de Sandrine et d' Yv. Yv, j'ai pris plaisir à retrouver la tournure de phrase dont tu parlais dans ton billet parce qu'elle t'avait plu...
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dimanche 8 février 2015
La femme au carnet rouge (Antoine Laurain)
Un petit plaisir tout doux à s'offrir sans restriction. J'avais déjà beaucoup aimé Le chapeau de Mitterand et j'ai retrouvé avec plaisir la plume de l'auteur qui a vraiment l'art de raconter les histoires. Un libraire trouve par hasard un sac à main de femme qui a sûrement été volé puis abandonné. Cherchant l'identité de de sa propriétaite, il en vide le contenu, les objets qui s'y trouvent dessinant peu à peu un portrait. Mais c'est la découverte et la lecture d'un carnet en moleskine rouge qui feront définitivement basculer notre libraire dans l'intimité de cette femme mystérieuse qu'il n'aura de cesse de retrouver... une quête que l'on suit avec grand plaisir. C'est frais, c'est tendre, c'est réconfortant avec plein d'amour dedans mais sans mièvrerie. Une lecture qui fait du bien au coeur, ce n'est pas ça qu'on appelle un livre doudou par hasard ?
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jeudi 5 février 2015
La faute (Paula Daly)
Pas de serial killer, pas de sang, pas de violence gratuite, pas de super flic, juste un thriller psychologique qui vous tient en haleine, certes, mais dans lequel on se sent pourtant comme chez soi. Et c'est plutôt rare ! L'héroïne principale est une femme comme les autres, comme vous et moi, débordée entre son métier, sa famille, ses problèmes financiers et qui a l'impression de ne pas être à la hauteur, de faire toujours tout de travers jusqu'à ce que les évènements lui donnent raison. Mais ça... en attendant vous vous serez familiarisés tout naturellement avec cette petite ville d'Angleterre et ses habitants dont certains se révèlent particulièrement attachants, à tel point que vous aurez l'impression de les connaître.
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mardi 3 février 2015
Aucun homme ni dieu (William Giraldi)
Lu après le billet irrésistiblement tentateur d'Aifelle ce roman me laisse une drôle d'impression, drôle mais forte, très forte même !!! Lu pendant que c'était la vraie tempête de neige chez moi, j'étais raccord avec l'environnement glacial dans lequel se déroule l'histoire dont on ne peut effectivement rien dévoiler ! Alors, que de noirceur, que de violence dans ces pages mais aussi, quand on ne s'y attend plus, de l'amour, presque de la douceur, de la poésie. Un livre étrange, entêtant et marquant, dont, comme le dit Clara on ne sort pas indemne !
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