vendredi 25 février 2011

De retour ...


... enfin, pas vraiment ! 




Connexion revenue mais avec les nombreux réglages et paramétrages à faire ( je change aussi de mobile ) les vacances de mes enfants et celles de mes hôtes ... pas un instant pour bloguer !

A plus tard donc ...
 
 

mercredi 23 février 2011

Interruption momentanée des programmes ...



... pour une durée indéterminée pour cause de changement d'opérateur internet !

lundi 21 février 2011

Variations autour des marques-pages (2)





Toujours :  

jeudi 17 février 2011

Variations autour des marques-pages (1)



A découvrir, pour changer : ici


J'ai commandé celui-ci pour essayer : 




mardi 15 février 2011

Et oui ...


Ce blog a ...





... aujourd'hui ! 


vendredi 11 février 2011

Des gens très bien ( Alexandre Jardin )



















Après un nombre incalculable de romans sentimentaux, Alexandre Jardin décide ici de changer totalement de registre, en révélant enfin à la face du monde les responsabilités de son grand père, dit le Nain Jaune, dans les décisions prises par le gouvernement de Vichy dont il a été, d'avril 1942 à octobre 1943, le directeur de cabinet pour Laval. Si le fait en lui-même est connu, l'auteur estime que toute sa famille, lui compris, s'est toujours aveuglée sur ce que cela impliquait réellement, notamment lors de la rafle du Vél d'hiv. Incapable de porter ce poids plus longtemps il dit lui même : " Ce livre aurait pu s'appeler fini de rire. C'est le carnet de bord de ma lente lucidité".


Après avoir été, plus jeune, assez cliente des fantaisies sentimentales d'Alexandre Jardin, en commençant par le premier : Bille en tête, j'ai fini par me lasser de lire constamment le même roman ... Fanfan 1, Fanfan 2, Fanfan 3, Fanfan 18 (comme l'a dit  François Busnel dans la Grande librairie) et je n'avais plus du tout envie de continuer avec l'auteur ... jusqu'à ce que Des gens très bien soit annoncé ! Présenté comme LE livre d'Alexandre Jardin, celui qu'il portait en lui depuis toutes ces années, bien loin de ses précédents tant dans la forme que dans le fond, je me suis dit que pour le coup j'irais bien lire ça de plus près. Et c'était avant même  que j'entende parler de la polémique que ça a suscité ...

Bref, je me suis donc plongée dans celui-ci qui, bien que très différent quant au sujet traité ne m'a pas paru si nouveau pourtant dans la forme dont je parlerai d'abord. Mon dieu ... que de redites, que de clous enfoncés, que de concepts répétés ad nauseum ( la comparaison avec le fameux tableau accroché si en évidence qu'on ne le voit plus, par exemple ) alors qu'on a déjà bien compris la teneur du message ... merci ! Si Jardin se paraphrasait lui-même en essayant de toujours réinventer le quotidien amoureux de livre en livre, il tourne ici sans cesse en rond autour du même sujet au sein du même écrit ! Pénible à la longue ... 295 étaient elles vraiment nécessaires ? Quant à certaines formules ou têtes de chapitre, elles font vraiment tiquer ! Quand l'auteur, dans son écriture, se laissait  auparavant emporter, celà collait encore avec les élans de la passion qu'il voulait décrire mais,  appliquée à ce propos en particulier, plus de retenue aurait été bienvenue. Je pense, entre autres, à "Auschwitz chez les jardin ", "Je publiais Fanfan ou Le Zèbre mais je couchais déjà avec Himmler ", " Enjuiver la France ", " Du crime du Vel d'hiv à la promotion de la lecture, il n'y avait qu'un pas ... ". Ces  deux dernières citations m'amènent  naturellement à aborder maintenant le fond. Là encore, que d'emportement, que de raccourcis hasardeux voire carrément fumeux ! Alexandre Jardin nous dit que s'il n'a produit depuis 20 ans que des romans à l'eau de rose, gais et légers, c'était pour donner le change et cacher sous des airs enjoués une profonde souffrance, soit ... mais sans passer directement à la confession brutale et frontale d'aujourd'hui, peut-être aurait-il pu aborder ces sujets qui apparemment le tourmentaient tant de façon détournée ? Quand il en vient à se prendre quasiment pour un juif et à vouloir racheter la terrible faute de son grand père en militant pour l'association Lire et faire lire, au prétexte qu'il a découvert que le peuple juif lisait la Torah et que là est toute la différence, les juifs étant plus enclins à se poser des questions qu'à asséner des réponses ... la relation de cause à effet si directe laisse quand même perplexe ! " L'Aryen moyen est fier de son ADN, le juif de sa bibliothèque." ... comme si tous les catholiques (et je le dis d'autant plus facilement que je ne me revendique pas comme telle) n'étaient que des brutes ignares et obtues et tous les juifs des intelligences supérieures inaccessibles à tout défaut ! Je suis particulièrement sensible (bien que n'étant pas juive non plus) à tout ce qui touche à la Shoah, j'ai lu bon nombre de livres sur la question et était toute prête à écouter Alexandre Jardin d'une oreille attentive et bienveillante mais l'impression qu'il m'en reste est tout de même un manque certain de nuances.
 
Quant aux faits eux-mêmes, il est de notoriété publique que Jean Jardin était directeur de cabinet de Laval ... rien qu'à ce titre donc, il est clair qu'il n'est pas tout blanc et qu'il y a de quoi lui reprocher certaines choses. Mais pour déterminer son degré d'implication  réelle (collabo actif  ou temporisateur tentant d'éviter le pire) ... c'est là que le bât blesse car s' il n'a jamais été inquiété officiellement, y compris par des accusateurs tels que Serge Klarfeld que l'on ne peut décemment pas taxer de complaisance, c'est parce qu' il n'y a  aucune preuve. Continuant sur son idée fixe (qui n'est pas basée sur un ressenti ou des confidences qu'auraient pu lui faire son grand-père puisqu'il l'a très peu connu) l'auteur affirme que s'il n'y a pas de traces c'est que précisément, dans son grand machiavélisme, Le Nain jaune a pris soin de tout faire disparaître. Quoi qu'il en soit, le manque de preuves et de documentation sérieuse est justement l'un des principaux reproches faits à ce livre, notamment par Pierre Assouline (sur son blog) qui a écrit la biographie de Jean Jardin (Une éminence grise) et qu' Alexandre Jardin met directement plusieurs fois en cause.

Alors parano... pas parano ? Totale sincérité ou moyen pour se rendre intéressant ? Depuis, la polémique fait rage avec la famille, l'oncle et le cousin d'Alexandre tout spécialement qui, scandalisés, récusent totalement ses propos. Dans leur interview sur Europe1, ils insistent sur  2 points ... d'après eux, Alexandre Jardin a effectivement l'air "en souffrance" (sous entendant plus ou moins qu'il ne va pas bien) mais en même temps tout cela ne serait qu'une vaste opération marketing, une manipulation parfaitement cynique pour se remettre sur le devant de la scène alors que le succès n'est plus au rendez-vous ! C'est vrai qu'en visionnant une partie de La Grande librairie, il ne m'a pas paru apaisé, ni naturel, un peu theâtral à vrai dire ...
Pour finir, a t'il raison, tort ? Difficile de le savoir vraiment et je me garderai donc de porter un jugement définitif. Simplement, Des gens très bien me laisse très mitigée, un peu mal à l'aise même et ne m'a pas réconciliée avec l'auteur dont  j'aurais attendu plus de maturité ...


Pour en savoir plus :


Alexandre Jardin à La grande librairie

par l'oncle et le cousin d'Alexandre Jardin



Malgré mon avis peu engageant, si vous êtes intrigué(e)s et tenté(e)s, ce livre peut voyager ...


Demandez-le simplement dans les comms ( avec un lien vers votre blog ) puis envoyez-moi vos coordonnées en privé, par mail.


jeudi 10 février 2011

Variations décoratives et lumineuses ...

 

... autour des livres !



A voir : !

mardi 8 février 2011

Sugarcult


Connaissez-vous Sugarcult ? 

 Moi, je viens de découvrir grâce à une vidéo  vraiment superbe ( un atterrissage à Los Angeles de nuit, vu du cockpit de l'avion ) trouvée sur le blog des ménagères !



 

Du coup, comme j'aimais beaucoup le morceau de la vidéo , je suis allée écouter un peu ce groupe dont je n'avais jamais entendu parlé .. et ça m'a plu ! Petite sélection rapide pour vous :


Le morceau Los Angeles donc, mis en image de façon très différente et avec les paroles  :



Memory ... j'aime le morceau mais aussi particulièrement le clip, vraiment sympa :


Plus calmes ... Back to California :


Et Counting stars :



lundi 7 février 2011

Variations autour du design ...



... et des librairies !



Des tas d'exemples ici et là aussi  !

vendredi 4 février 2011

Des livres à offrir ...



Taguée par Aloïs du blog Autour du puits, je dois à mon tour trouver 5 livres à offrir ...


A tous les amoureux de Marylin ... et aux autres ... parce qu'il est fabuleux : 



 A tous les amoureux des livres et de l'hiver :



A tous les amoureux de l' Ecosse et des étendues sauvages : 



A tous les amoureux d'histoire et de destins hors du commun  : 



 A tous ceux qui ne l'ont pas encore lu : 



Je termine un peu comme Aloïs mais, en revanche, ne le propose qu'à une seule personne car je crois qu'il a déjà bien circulé ... à Catherine donc, de Rose et gris,  grande amatrice de voyages immobiles comme elle appelle ses lectures ( c'est joli, non ? ) mais seulement si ça l'amuse et si elle en a envie !



jeudi 3 février 2011

Un fauteuil qui vous suit partout ...



... à la bibliothèque !






mercredi 2 février 2011

Un site utile !


Certains d'entre vous connaissent Anne ( bel gazou ) qui tient le blog Dans mon sac de fille

Si oui, vous savez peut-être déjà qu'elle se lance dans un nouveau projet professionnel, en proposant  ses services pour des traductions, transcriptions  et  corrections ...

Si non, c'est l'occasion de le découvrir sur son site :




Allez lui rendre une petite visite et gardez l'adresse, elle peut vous être utile à un moment ou un autre ...



mardi 1 février 2011

La nonne et le brigand ( Frédérique Deghelt )



















Lysange, spécialiste des mouvement migratoires d'européens en Amérique du Sud,  et Pierre, reporter de guerre, se rencontrent entre 2 avions et c'est le début d'un amour fou et compliqué. Dans le même temps, Tomas, que Lysange ne connait pas, lui fait par écrit une proposition étrange : parce qu'il repart  au Brésil, il veut lui donner sa maison dans les dunes, au Cap Ferret. Lysange accepte de l'y rencontrer et découvre là, comme s'il avait été laissé  à son intention, le journal intime d'une jeune religieuse partie en mission au ... Brésil.


Bel objet que ce livre : jolie collection, joli format, jolie photo de couverture et ... histoire forte portée par une  étonnante écriture. Les 2 précédents romans lus de Frédérique Deghelt ( La vie d'une autre et La grand-mère de Jade ) bien que différents m'avaient également plu. Celui-ci, c'est encore tout autre chose ... un enchevêtrement d'histoires personnelles et de destins collectifs, un lien que l'on devine, obscur et  angoissant comme la jungle amazonienne au début, apaisé et presque serein, comme l'air au creux des dunes du Sud-Ouest, au dénouement. L'histoire d 'amour entre Lysange et Pierre est un embrasement, une déflagration sensuelle qui occulte tout et l'écriture se fait foisonnante, exubérante, débridée, emportée, à l'image de leurs élans. Les mots se déversent alors comme un torrent, presque violents, telle la souffrance qui  envahit quand se révèle  la face sombre de cette passion. En alternance, la petite voix de Soeur Madeleine n'est que clarté pour livrer sans détours son âme pure, en toute innocence. Et c'est elle surtout que j'étais pressée d'écouter, impatiente de retrouver, qui m'a captivée, embarquée, entraînée à sa suite, pressentant un parcours hors du commun ... que vous découvrirez  par vous-même car ce serait un gâchis de trop en révéler.

Le billet d' Emeraude, envoûtée, qui parle très justement de célébration de l'amour, sous toutes ses formes. Celui d' Irrégulière, tellement transportée, bouleversée, qu'elle le fait voyager ...


Extrait : " Aucun être normal, si ce n'est une femme, ne peut s'engloutir ainsi dans l'amour sans y perdre la raison. Une femme qui aime, c'est une Amazonie à elle toute seule. "