dimanche 17 mai 2015

Indisponible !



Comme vous l'avez peut-être constaté, ici depuis un moment c'est le silence radio : pas de news, zéro chronique de lecture, même mini ! 


Ca ne risque pas parce que je n'ai même plus le temps de lire, 2/3 pages à peine par jour, et du coup je perds le fil, je n'accroche même pas... et ce n'est pas parti pour s'arranger, avec tous ces ponts en mai, ma grosse saison de boulot a bel et bien déjà commencé... à (bien) plus tard donc !


mardi 7 avril 2015

Voir du pays (Delphine Coulin)




















Merci à Cathulu d'avoir reparlé de ce bouquin pour sa sortie en poche et de me l'avoir ainsi remis en mémoire, je l'avais noté à sa sortie mais complètement oublié depuis dans les tréfonds de ma LAL et ça aurait été vraiment dommage de passer à côté ! Le thème, assez inhabituel déjà : la guerre du point de vue des femmes soldates est admirablement traité, sans faux semblants, sans voyeurisme mal placé mais sans non plus aucune concession. Le retour à la vie civile après 6 mois passés en Afghanistan comme engagées volontaires s'annonce dur, très dur, pour Marine et Aurore, deux amies qui se connaissent depuis toujours. Et leur amitié semble ne pas devoir y survivre alors que chacune tente de faire face à sa façon, comme elle peut, aux traumatismes vécus, aux séquelles inévitables, aux cauchemars récurrents, aux désillusions et au dégoût... 
Un roman fort, intelligent et sensible, que j'ai vraiment adoré...

A lire aussi : le billet de Clara.

vendredi 3 avril 2015

La peau de l'ours (Joy Sorman)

















J'ai eu envie de lire ce livre car son précédent: Comme une bête, qui parlait d'un boucher, m'avait carrément scotchée ! Bon là, il s'agit d'une créature mi ours-mi homme puisqu'elle résute de l'accouplement d'un ours brun avec une jeune fille !!! Soit... Au fil du temps, le héros du roman penchera de plus en plus du côté ours, oubliant presque tout de ses gênes humains. Décidément, Joy Sorman semble avoir une véritable fascination pour les animaux et pour les rapports que les humains entretiennent avec eux mais autant Comme une bête m'avait intéressée et fascinée, autant là, je me suis un peu ennuyée, d'autant plus que je n'y ai pas retrouvé la belle écriture portée par un souffle incroyable qui m'avait tant plu la première fois...

Le billet récent de Sandrine qui n'est pas beaucoup plus enthousiaste que moi mais Sibylinne est conquise...


mercredi 1 avril 2015

Vongozero (Yana Vagner)

















Irrésistiblement tentée par Cuné il ya quelques mois, je me suis enfin lancée dans cette traversée apocalyptique d'une Russie dévastée, en plein hiver ! Le pourquoi ? Une épidémie qui décime la population et progresse à vitesse grand V sans que rien ne semble pouvoir l'arrêter. Le comment ? 11 personnes qui cherchent à échapper, regroupées dans 4 voitures, à la vague mortelle qui progresse derrière eux et s'enfuient en urgence sur les routes avec pour but une maison cachée, isolée sur un lac à l'autre bout du pays où ils seront enfin, pensent-ils, en sécurité. Dans ces voitures, Anna et son fils adolescent, son mari depuis 3 ans : Sergueï, l'ancienne épouse de celui-ci ainsi que son fils de 5 ans, des voisins et connaissances sans affinités réelles...Tension psychologique entre les personnages obligés de cohabiter dans ces circonstances dramatiques, angoisse incessante face aux dangers environnants, perte des repères et de la morale habituelle, dénuement, instinct de survie, tout cela m'a passionnée, d'autant plus que c'est si réaliste, si ancré dans un quotidien ordinairement banal, que ça fait vraiment peur. On se dit que ça pourrait arriver, n'importe où, demain ! Mais autant vous prévenir, c'est lent, très lent, tout comme ce voyage qui n'en finit pas... pourtant je ne me suis pas ennuyée une minute et, tout comme Cuné, je l'ai dévoré !!!


samedi 28 mars 2015

Le contrat (Donald Westlake)

















Très alléchant, le thème de ce thriller qui démarre avec l'étrange marché que passent deux auteurs de romans, l'un vendant beaucoup, l'autre plus du tout ! Instructive, la description du fonctionnement aberrant sur lequel repose le monde de l'édition américain, New-Yorkais en particulier. Intéressant pour ceux qui aiment les auteurs, comme nous, le récit des affres de la création, de l'angoisse de la page blanche et du cruel manque d'inspiration. Bref, malgré quelques invraisemblances, le sujet est suffisamment excitant pour se laisser prendre au jeu mais n'attendez pas d'action sur un rythme trépidant : après un démarrage musclé, c'est plutôt lent, bien que je ne me sois pas ennuyée, essentiellement basé sur la tension psychologique...


dimanche 22 mars 2015

Jerôme Ferrari (Le principe)

















Je ne serais jamais au grand jamais allée spontanément vers ce livre, vu l'argument principal, si je n'avais pas lu les billets enthousiastes des copines, celui de Papillon en particulier qui a su me convaincre avec ces mots : "Que les lecteurs allergiques aux sciences dites « dures » ne prennent pas leurs jambes à leur cou aux mots de quantique, d’atome et de théorème : la physique quantique n’est pas l’objet de ce livre. L’objet de ce livre, ce sont les deux pôles entre lesquels l’humanité ne cesse de balancer depuis toujours : violence et beauté." car allergique et totalement hermétique aux mathématiques et à la physique, c'est bien mon cas ! Mais, effectivement, Le principe va bien au-delà de ça, et toute la partie sur la seconde guerre mondiale m'a vraiment intéressée. Mais ce que je retiendrai, ce qui me restera, c'est la beauté indéniable de la langue. Jerôme Ferrari, ça c'est un écrivain !


samedi 21 mars 2015

Deux gouttes d'eau (Jacques Expert)

















Il y a du bon (pas mal) et du mauvais (un peu) dans ce thriller psychologique ! Pas de crimes à répétition déjà donc pas de descriptions horrifiques à part celle du seul et unique meurtre qui ouvre l'intrigue. Des personnages aux personnalités fortes, marquantes, autour de la paire de jumeaux machiavéliques.Un imbroglio dans lequel tout le monde, enquêteurs compris, se perd à loisir. Beaucoup de noirceur , peu de gentils et de bons sentiments... Mais, de grâce, pourquoi ces redondances dans le campement du décor, l'étude psychologique des personnages et même le déroulé de l'enquête ? On a compris une fois pour toutes que le bureau du flic principal a une porte capitonnée ou un canapé  toujours encombré pour de bonnes raisons, le mode de fonctionnement entre le principal et l'adjoint, la vénération de toute la brigade pour le chef atypique etc... etc... Mis à part ces bémols qui m'ont agacée parfois, il faut aussi porter à son crédit une fin réussie, du moins selon moi, ce qui n'est pas donné à tous les thrillers !


jeudi 19 mars 2015

Et tu n'es pas revenu (Marceline Loridan-Ivens)

















J'ai retrouvé dans ce livre l'essentiel de ce que l'auteur en avait déjà dit à François Busnuel lors de son interview exclusive à la Grande librairie qui m'avait captivée ! N'importe, je voulais absolument le lire et le garder aussi... parce qu'il fait partie des INDISPENSABLES !
Un témoignage aussi court que puissant, un ton incroyable qui évoque tout autant l'après que le pendant et ça, c'est plus rare, à lire absolument...


dimanche 15 mars 2015

Une vie entre deux océans (M.L. Stedman)

















Un roman d'une grande ampleur, beau et violent comme l'un des océans du titre. Mais quand je parle de violence, c'est surtout celle des sentiments. Bien sûr, la grande guerre, ses horreurs et ses séquelles indélébiles sous-tendent l'histoire mais il y est avant tout question des liens d'amour et des liens du sang, de désir d'enfant irrépressible, d'attachement indéfectible, de trahison et de droiture morale aussi... et puis, en toile de fond, une nature sauvage omniprésente, tour à tour enchanteresse ou cruelle, imprévisible comme le destin qui ballote les personnages sans ménagement.


mardi 10 mars 2015

Mr Mercedes (Stephen King)

















Quand King s'essaie au polar/thriller de facture classique... ce n'est pas du grand grand King mais c'est néanmoins plus qu'honorable dans le genre : bon nombre de productions dans ce domaine ne sont pas aussi bien ! Le bon point pour lui ce sont ses personnages (je ne parle pas du méchant psycopathe, sans surprise) mais du trio central improbable, formé par les circonstances... comme d'habitide, ils EXISTENT vraiment et on s'attache à eux. Et puis, j'aime toujours autant les petits clins d'oeil de l'auteur à ses habitués avec ses références à certains autres de ses romans...      


lundi 2 mars 2015

Grossir le ciel (Franck Bouysse)

















C'est Ivre de livres du blog A sauts et à gambades (son billet ici) qui m'a donné envie de ce roman et je la remercie pour la découverte car j'ai beaucoup aimé. Un hameau isolé au fin fond des Cévennes, deux paysans taiseux qui se rapprochent quelquefois pour s'entraider sans jamais se départir de leur méfiance innée pourtant, un hiver de neige pas comme les autres... l'ambiance est aussi lourde que le ciel et le malaise monte petit à petit, construit à petites touches anodines qui finissent par prendre aux tripes. Et du fin mot de l'histoire, je n'ai absolument rien vu venir ! Un excellent roman d'atmosphère, un récit noir parfaitement construit, une belle écriture : que demander de plus ?


vendredi 27 février 2015

Le roi disait que j'étais diable (Clara Dupont-Monod)

















Un récit principalement à 2 voix où s'entrecroisent les ressentis d'un homme et d'une femme que tout oppose, mariés par raison d'état. Au delà de la réalité historique dont je sais qu'elle est principalement respectée en ce qui concerne les faits, je retiendrai surtout le portrait flamboyant d'une femme qui se veut libre et forte, contre son époque, et celui d'un roi qui ne devait pas régner, fait pour le calme et les prières et tombé malgré lui dans les affres d'un amour non payé de retour. En réinventant ce que l'Histoire ne nous dit pas, Clara Dupont-Monod nous offre tout à la fois un texte d'une étonnante modernité sur l'intemporelle incompréhension au sein des couples et une fresque guerrière bigarrée, portés par le souffle puissant d'une écriture inspirée.


vendredi 20 février 2015

Un bébé pour Rosemary (Ira Levin)

















C'est à la suite d'un échange avec Antigone que j'ai eu envie de découvrir ce livre, quasiment devenu un classique de la littérature "d'horreur" et je l'en remercie car ça m'a beaucoup plu !
Pas de gore du tout mais une ambiance oppressante, malsaine et ambiguë à souhait, qui monte crescendo, joue avec nos nerfs et nous fait douter en permanence de ce que l'on pense avoir compris ; une écriture très "visuelle"(cela paraissait évident d'en faire une adaptation cinématographique. Mention spéciale d'ailleurs à la description de l'immeuble qui m'a un peu fait penser à celui du film Jeune femme partagerait appartement) et plusieurs degrés de lecture ou d'interprétation possibles au final... bref, avec sa construction impeccable, les frissons qu'il fait naître et les pistes de réflexion qu'il ouvre, ce roman mérite largement d'être découvert par ceux qui ne le connaissent pas encore.
Je viens, par hasard, de me rendre compte qu'une suite existe : Le fils de Rosemary, pas sûre que ce soit une bonne idée, au risque de gâcher cette bonne impression toute fraîche, mais j'ai bien envie de me laisser tenter quand même, par curiosité...


lundi 16 février 2015

Debout-payé (Gauz)

















Un livre atypique intitulé roman mais qui n'en est pas tout à fait un : de petites remarques bien senties et divers aphorismes alternant avec des passages vraiment romancés. D'une part, des traits d'ironie mordants sur la faune fréquentant les magasins où officient les "Debout-payé", entendez les vigiles, quasiment tous noirs. D'autre part, une reflexion plus large sur l'immigration africaine en France et la condition plus que précaire que découvrent ces nouveaux arrivants. Intéressant, drôle aussi par moments...

Les avis d' Antigone et de Cathulu


mercredi 11 février 2015

Six fourmis blanches (Sandrine Collette)

















Après Des noeuds d'acier et Un vent de cendres, je n'avais qu'une envie : me jeter dès que possible sur le 3 ème roman de Sandrine Collette qui se passe, en plus, à la montagne ! Bonne pioche encore une fois, l'auteure confirme son talent sans décevoir et surtout sans se répéter. Alors bien sûr, points communs à ses 3 récits, on retrouve une tension sourde qui monte petit à petit, un malaise indéfinissable, une violence latente qui ne demande qu'à éclater, le tout étant de savoir quand, et une nature hostile et toute puissante, particulièrement dans cet opus là. Mais chaque fois, l'histoire et la psychologie des personnages sont bien différents. Un seul petit bémol, j'ai trouvé que, sur la fin, ça tirait un peu trop en longueur mais globalement, je n'ai pas boudé mon plaisir...


L'avis de Sandrine et d' Yv. Yv, j'ai pris plaisir à retrouver la tournure de phrase dont tu parlais dans ton billet parce qu'elle t'avait plu...


dimanche 8 février 2015

La femme au carnet rouge (Antoine Laurain)

















Un petit plaisir tout doux à s'offrir sans restriction. J'avais déjà beaucoup aimé Le chapeau de Mitterand et j'ai retrouvé avec plaisir la plume de l'auteur qui a vraiment l'art de raconter les histoires. Un libraire trouve par hasard un sac à main de femme qui a sûrement été volé puis abandonné.   Cherchant l'identité de de sa propriétaite, il en vide le contenu, les objets qui s'y trouvent dessinant peu à peu un portrait. Mais c'est la découverte et la lecture d'un carnet en moleskine rouge qui feront définitivement basculer notre libraire dans l'intimité de cette femme mystérieuse qu'il n'aura de cesse de retrouver... une quête que l'on suit avec grand plaisir. C'est frais, c'est tendre, c'est réconfortant avec plein d'amour dedans mais sans mièvrerie. Une lecture qui fait du bien au coeur, ce n'est pas ça qu'on appelle un livre doudou par hasard ?


jeudi 5 février 2015

La faute (Paula Daly)

















Pas de serial killer, pas de sang, pas de violence gratuite, pas de super flic, juste un thriller psychologique qui vous tient en haleine, certes, mais dans lequel on se sent pourtant comme chez soi. Et c'est plutôt rare ! L'héroïne principale est une femme comme les autres, comme vous et moi, débordée entre son métier, sa famille, ses problèmes financiers et qui a l'impression de ne pas être à la hauteur, de faire toujours tout de travers jusqu'à ce que les évènements lui donnent raison. Mais ça... en attendant vous vous serez familiarisés tout naturellement avec cette petite ville d'Angleterre et ses habitants dont certains se révèlent particulièrement attachants, à tel point que vous aurez l'impression de les connaître.


mardi 3 février 2015

Aucun homme ni dieu (William Giraldi)

















Lu après le billet irrésistiblement tentateur d'Aifelle  ce roman me laisse une drôle d'impression, drôle mais forte, très forte même !!! Lu pendant que c'était la vraie tempête de neige chez moi, j'étais raccord avec l'environnement glacial dans lequel se déroule l'histoire dont on ne peut effectivement rien dévoiler ! Alors, que de noirceur, que de violence dans ces pages mais aussi, quand on ne s'y attend plus, de l'amour, presque de la douceur, de la poésie. Un livre étrange, entêtant et marquant, dont, comme le dit Clara on ne sort pas indemne !


mercredi 28 janvier 2015

Amours (Léonor de Récondo)

















Un roman d'une grande sensibilité sur l'éveil à l'amour et à la chair de deux femmes que tout sépare. Les convenances hypocrites de leur époque tout d'abord (le tout début du XXème siècle) en province qui plus est (le fin fond du Cher) et le déterminisme qu'impliquent leurs conditions sociales. L'une est la bourgeoise de la maison, l'autre est sa bonne. L'une ne se satisfait de rien, l'autre se doit de tout accepter, jusqu'au bout, jusqu'au sacrifice. De belles pages sur le sentiment maternel, le désir d'émancipation, la sensualité de la peau, l'éveil au plaisir... et pour moi, l'impression de renouer avec certains classiques qui ont fait mon bonheur à l'adolescence, je pense à Maupassant en particulier...


lundi 26 janvier 2015

Garder quand même une petite trace...



Incroyable ! Ca a bougé sur ce blog !!! 

Ca n'était pas arrivé depuis... pfiuuuut... depuis le 14 novembre, tiens ! 
Et encore, ça avait bougé sans vraiment bouger puisque c'était pour vous dire que ça ne bougeait plus... vous me suivez là ?

Alors, je n'ai pas vraiment changé d'avis depuis mais comme je chronique quand même de façon succinte sur Facebook tout ce que je lis en ce moment, je me suis dit que c'était peut-être un peu dommage de laisser s'empiler tout ça dans un perpétuel renouvellement sans en laisser au moins une petite trace ! Je ne suis toujours pas prête pour l'instant à revenir à la forme classique de mes billets tels qu'ils étaient ici avant... pas le temps et pas envie de me prendre la tête, de pondre moi-même un petit résumé à chaque fois, de rédiger un long billet argumenté.
 Ce que j'écris via Facebook sur ce que je lis me convient très bien pour l'instant : quelques lignes qui sortent spontanément, un avis court, une indication... un petit mot juste pour le plaisir.
  Mais du coup,  quand il y a un peu plus que "j'aime/j'aime pas", je vais les archiver à nouveau ici, c'est que je viens de faire avec mes dernières lectures les plus marquantes, à nouveau répertoriées dans l'index à gauche par titre et nom d'auteur, pour être éventuellement retrouvées facilement...


Vernon Subutex (Virginie Despentes)

















IL y a très très longtemps que je n'avais plus ouvert un livre de Virgine Despentes mais celui-ci me tentait beaucoup et je n'ai pas été déçue ! Si elle n'a pas complètement perdu son côté trash (et heureusement car c'est un peu aussi sa marque de fabrique) il s'est considérablement adouci ici, l'âge peut-être ! 
En tout cas, j'ai lu ce roman assez vite car il m'a beaucoup plus, avoir envie de s'y replonger souvent, c'est plutôt bon signe, non ? 

Bref, ne reste plus qu'à attendre la sortie du tome 2, prévue pour mars, je crois...


Le dernier gardien d'Ellis island (Gaëlle Josse)

















J'ai passé un très bon moment de lecture avec ce roman, court mais d'une force évocatrice puissante et à la belle écriture, aussi... Je découvre avec lui Gaëlle Josse et ça m'a donné envie d'en lire plus de cette auteure, ça tombe bien j'ai Noces de neige dans ma PAL.
Tout m'a plu dans ce livre qui fait revivre de façon sensible ce qu'a été la réalité pendant tant d'années sur ce petit îlot si proche de l'Eldorado, si loin pourtant pour certains, lieu d'espoirs insensés comme de désespoirs poignants. Un pan essentiel dans l'histoire de la construction des USA, un récit personnel et passionnant !

     

La servante écarlate (Margaret Atwood)


















Attention, attention : coup de coeur absolu !!!






Il y a longtemps que j'avais envie de découvrir ce roman qui est devenu quasiment un classique dans le genre de la dystopie et... quel choc, quelle merveille !
Publié en 1985, non seulement il n'a pas pris une ride mais résonne même de façon inquiétante avec l'actualité sur de nombreux thèmes : le recul du droit des femmes, la pollution de la planète et ses conséquences désastreuses sur la fertilité, le fanatisme religieux etc...

D'ailleurs, voici 2 courts extraits qui m'ont frappée tant j'avais l'impression qu'ils venaient d'être écrits :


"C'était après la catastrophe, quand ils ont abattu le Président, mitraillé le Congrès et que les militaires ont déclaré l'état d'urgence. Ils ont rejeté la faute sur les fanatiques islamistes, à l'époque."

"...les journaux ont été censurés, et certains ont cessé de paraître, pour des raisons de sécurité, a-t-on dit."


Pour ceux qui me connaissent, il est vrai que j'aime beaucoup les dystopies mais sans en être fan comme moi je vous assure que celui-ci vaut un 1984 tout en étant, encore une fois, d'une actualité incroyable ! Un récit intelligent, bouleversant, prenant, bien écrit... une vraie oeuvre littéraire. Alors si vous ne l'avez pas encore lu, n'attendez plus...


Kolyma et Agent 6 (Tom Rob Smith)





Bon ben voilà, j'avais dit qu'après le quasi coup de coeur pour Enfant 44, j'allais enchaîner avec la suite malgré les nombreux avis parlant de grosse déception et c'est ce que j'ai fait ! Et pas à moitié puisque j'ai lu les 2 opus suivants coup sur coup !!! Alors effectivement, l'effet de surprise et la magie ressentis lors de la lecture d'Enfant 44 n'opérent plus et oui, c'est un peu décevant tant les péripéties sont de plus en plus improbables et le héros invicible ! Pour autant, ce n'est pas initéressant et cette trilogie a le mérite de dérouler un grand pan de l'histoire de l'union soviétique, de l'ère Stalinienne à la guerre en Afghanistan en passant par le soulèvement de Budapest, de manière très vivante !


Enfant 44 (Tom Rob Smith)

















Une excellente surprise que cet enfant 44 ! Enorme point fort : le contexte historique, apparemment minutieusement reconstitué, est absolument passionnant, super prenant. Et l'intrigue de départ est plutôt originale : un serial killer russe dans l'URSS de Staline, ça change des tueurs en série américains contemporains. Après, on peut lui reprocher certaines invraisemblances, c'est sûr, mais quel thriller n'en comporte pas au moins quelques-unes ? Et pour celui-là, l'environnement et l'ambiance sont en revanche super crédibles, ce qui est déjà beaucoup. Bref, je me suis régalée, je l'ai dévoré et malgré plusieurs avis évoquant la déception à propos de l'opus suivant : Kolyma (c'est une trilogie, le dernier est Agent 6) j'ai très envie d'enchaîner direct avec...


Sauf quand on les aime (Frédérique Martin)

















Plutôt perplexe devant ce roman qui ne m'a ni vraiment plu ni vraiment déplu ! Je craignais l'avalanche de bons sentiments qui n'est pas de mise ici, quoique, à certains moments quand même... mais le ton général est plutôt à la violence crue, à la peinture d'une société qui fait la vie dure aux jeunes adultes cherchant un sens à leur existence tout comme aux plus âgés confrontés à la désespérance de la solitude. Le problème, je crois, c'est que je n'y ai jamais véritablement cru, que les personnages m'ont paru irréels et ne m'ont pas touchée donc...


Wakolda (Lucia Puenzo)

















Un livre, entre histoire et fiction, fascination et malaise, qui vous immerge totalement dans son étrange atmosphère. Troublant, choquant, entêtant, éprouvant, marquant, remarquablement intelligent, il ne peut vous laisser indifférent... du grand art ! Je ne pense pas l'oublier de sitôt celui-là...

Autour du monde (Laurent Mauvignier)

















Un roman très intéressant qui glisse d'une histoire à l'autre de façon si subtile qu'on s'en aperçoit à peine pour former un puzzle géant où l'immensité du monde, dans toute sa beauté comme dans toute sa laideur, et la tragique insignifiance de chaque être humain en même temps que l'importance de chacune des histoires individuelles donnent le vertige... à lire !


La fabrique du monde (Sophie Van der Linden)

















Un roman que j'avais remarqué dans la masse de la rentrée littéraire 2013, qui aura attendu son heure plus d'un an donc ! Bien m'en a pris d'aller le repêcher dans les profondeurs de ma PAL car c'est un petit bijou, aussi court qu'intense, alliant la force d'une peinture économique et sociale sans concession à la poésie d'un conte et à la délicatesse d'écriture d'un haïku...


Bird Box (Josh Malerman)



Il y avait longtemps qu'un livre ne m'avait pas fait ça !!!
Un génial thriller post-apocalyptique bien flippant et TOTALEMENT addictif : je me suis mise en retard sur ce que je devais faire avant-hier mais, proche de la fin, il m'était absolument impossible de le lâcher et de ne pas savoir...
C'est super prenant (et impliquant quand on est maman : comme dans La Route ou Enola Game, l'héroïne essaie coûte que coûte de protéger ses enfants dans un monde devenu totalement inhumain) mais pas que : ça soulève aussi des questions intéressantes...
Alors, ferrés ? Pas tout à fait ? Du coup, j'enfonce encore le clou avec le billet de Cuné, qui en révèle un peu plus que moi : http://cuneipage.wordpress.com/2014/10/07/vous-allez-bien-tous-les-deux-parlez-moi-jai-peur-sexclame-la-fille-moi-ca-va-maman-fait-le-garcon/




Il y avait longtemps qu'un livre ne m'avait pas fait ça !!!
Un génial thriller post-apocalyptique bien flippant et TOTALEMENT addictif : je me suis mise en retard sur ce que je devais faire avant-hier mais, proche de la fin, il m'était absolument impossible de le lâcher et de ne pas savoir...
C'est super prenant (et impliquant quand on est maman : comme dans La Route ou Enola Game, l'héroïne essaie coûte que coûte de protéger ses enfants dans un monde devenu totalement inhumain) mais pas que : ça soulève aussi des questions intéressantes...
Alors, ferrés ? Pas tout à fait ? Du coup, j'enfonce encore le clou avec le billet de Cuné, qui en révèle un peu plus que moi : http://cuneipage.wordpress.com/…/vous-allez-bien-tous-les