Vous l'avez déjà noté, depuis un certain temps ce blog ne déborde pas d'activité (comme tous les étés vous me direz, contraintes professionnelles obligent) ! J'ai lu pourtant mais sans avoir vraiment le temps d'en parler et je lis toujours (quoique pas autant que j'aimerais) mais étant encore pas mal occupée, le simple fait de penser à remonter le cours de tous ces bouquins restés sans billets me paraît insurmontable ... vous n'aurez donc droit qu'à un billet global fourre-tout, avec un misérable commentaire de quelques lignes pour chaque livre ... là tout de suite, c'est tout ce que j'ai la force de faire pour vous ! ;-)
Le tome 3 d'Hunger games (billet précédent) a été l'exception à cette règle du moment car je voulais pouvoir archiver la série complète, quand même ! Sinon, j'ai lu aussi :
Parce que d'habitude, c'est la lecture avec 0% prise de tête, parfaite quand on est crevée et qu'on ne veut pas se la casser à réfléchir de trop ! Et ben ... mouais !!! Incroyable que je dise ça d'un Brussolo (et j'en ai lu un paquet !) je crois bien que c'est la 1ère fois car d'habitude, ses bouquins sont pour moi de véritables "page turner " mais là, pour une fois, je ne sais pas pourquoi, sans que me sois pour autant ennuyée, la mayonnaise n'a pas pris aussi bien ! Un avis plus construit et plus positif chez
Sandrine ...
Parce que j'avais déjà entendu parler de Mourlevat mais rien lu de lui... après Hunger Games, j'ai donc enchainé avec cet autre roman jeunesse, attirée par son sujet et influencée par le billet de
Brize (vous avez vu comme je suis maligne, en cliquant sur les billets en lien, vous trouverez le résumé que je ne vous fais pas, moi !
;-)) J'ai vraiment aimé être projetée dans cette autre dimension, ce monde parallèle différent du nôtre mais relié par certaines passerelles ... au final, avec le recul, il m'en reste une forte impression, et parfaitement claire en plus : un bon signe, ça non ? Un roman intéressant, dur aussi ... peut-être bien noir pour un livre jeunesse, d'ailleurs ... quoique, il ne faut pas non plus surprotéger tout le temps nos chers ados mais leur donner aussi à voir l'âpreté, la cruauté du monde.
Parce que certain(e)s d'entre vous sont des inconditionnel(le)s de cette auteure mais que je n'étais pas sûre que ça me plairait, j'ai donc réessayé léger (longtemps après Dans les coulisses du musée qui, je l'avoue platement, ne m'a pas laissé un souvenir impérissable) avec des nouvelles (bien que ce ne soit pas mon genre préféré (et non: je ne suis pas de mauvaise foi et si, je voulais pourtant mettre toutes les chances de mon côté )). Bref, vous l'aurez compris, ça n'a pas été une révélation et j'ai encore quelque chose à vous avouer : je n'ai quasiment rien compris à la dernière ! :-(
Parce que je suis une fille têtue ! Voilà !!!
Bon, j'ai tenu jusqu'au bout sans souffrir exagérément mais ... je n'étais pas mécontente de l'avoir fini non plus, hein ! Désolée ...
Parce que
CécileQd9 (lisez son billet, il est parfait !) en fan absolue de l'auteur m'avait donné, depuis un bon moment déjà, une forte envie de le lire ! Et j'ai beaucoup aimé partager les pensées et les flashs-backs de ce père de famille, coincé avec sa femme et son fils sur une minuscule plage d'Italie par un incendie dantesque ! J'ai tremblé pour eux et avec eux car ils sont vraiment en mauvaise posture (quelle horreur à vivre !) mais l'humour ravageur et le style inimitable de Jaeneda font passer en douceur un sujet et des pensées teintées pourtant de gravité ! Et vous savez quoi ? Je crois qu' à l'insu de mon plein gré, j'ai été atteinte du syndrome Jaeneda : z'avez pas remarqué la double parenthèse un peu plus haut ???
:-D
Parce que j'avais été intriguée et touchée par
le billet d'In Cold Blog et que j'avais aimé Bonheur fantôme ... effectivement, on échafaude des hypothèses, on se dit "ça ne peut pas être ça ", "ça ne peut pas être que ça " et on se fait cueillir en beauté par la révélation que jamais on n'avait imaginée ! Une construction habile qui distille le malaise tout en finesse, en douceur ... et une évocation nostalgique douce-amère des premiers étés d'adolescence, des premiers émois aux premières cruautés, de celles qui marquent durablement.
A lire !
Parce que j'ai été tentée conjointement par une chronique littéraire et par
Cuné (je suis faible, je sais) et que dans le genre révélation choquante alors là, c'est le pompon ! Je devrais d'ailleurs parler de révélations au pluriel au cours de ce dîner entre 2 frères et leurs femmes qui n'est qu'un prétexte pour "se concerter" et prendre des décisions par rapport aux " bêtises "faites par leurs fils ados. Un vrai jeu de massacre sur la société néerlandaise en particulier mais aussi sur nos sociétés occidentales tout court qui pose des questions bien dérangeantes. Fort et original ...
P.S : j'avais oublié de parler de celui-là (un comble pour un roman dont le sujet est la perte de mémoire, tiens !) ...
Très jolie couverture, thème assez classique de l'amnésie sauf que celle-ci est particulièrement terrifiante puisque l'héroïne n'est capable d'imprimer dans sa mémoire que la journée en cours, se réveillant chaque matin en ayant tout oublié de sa vie après ses 20 ans (alors qu'elle est près des 50). Un médecin lui conseille de tenir un journal et ce qu'elle y consigne lui paraît bientôt ne pas coller tout à fait avec ce que lui raconte celui qui se présente comme son mari ... ça tient en haleine, c'est flippant sur le moment, c'est efficace mais j'ai bien peur qu'à moi non plus, il ne reste pas en mémoire bien longtemps !
Re P.S :
Je fais voyager Le premier été d'Anne Percin ...
... si vous êtes tenté(e)s, laissez-moi un comm sur ce billet puis communiquez-moi vos coordonnées par mail, mon adresse est dans le menu sous la bannière !
1ère inscrite : saxaoul, il ira ensuite chez
aifelle,
Catherine,