vendredi 31 décembre 2010

Tchin tchin ...





jeudi 30 décembre 2010

Des loups et un rottweiler


Aucune mais alors ... aucune envie de faire un billet circonstancié pour les 2 derniers titres lus !

Le premier ...


... est une sorte de conte iniatique, raconté par une jeune louve, retraçant la difficile mais inévitable cohabitation des hommes et des loups, qui finiront pour certains  par devenir des chiens donc ... Un premier  roman écrit par une ancienne éditrice " jeunesse ", présenté comme une fable écologique et présélectionné pour le prix littéraire 30 millions d'amis. Je l'ai d'abord acheté pour ma fille de 12 ans qui aimait les loups à un moment (mais on dirait bien qu'elle est passée à autre chose) alors d'accord, çe se laisse lire mais bof ... je  n'ai franchement pas grand chose à en dire !

Le deuxième ...


... un polar  à la sauce anglaise, avec tueur en série étrangleur de filles. Laissé volontairement par mon père à la maison après avoir été lu durant le trajet TGV Paris/Pau, il stagnait tout en dessous de ma PAL depuis au moins 3 ans ! Comme j'avais envie d'une lecture facile et qu'il prenait beaucoup (trop) de place, je me suis enfin décidée à  l'en extraire ... et son seul interêt c'est que j'ai certainement  trouvé  L'UNIQUE bouquin que je pourrais avoir envie de sacrifier pour fabriquer un jour ces décorations de noël là !
Je pense en particulier à celle-ci :



Rien à sauver ! Voilà, ça c'est fait, comme on dit...

mercredi 29 décembre 2010

Variations guerrières ...


... autour des livres !

 Un engin "d'instruction massive "...



... à découvrir, comme souvent  : au même endroit !
Comme quoi, il y en a qui ont des idées ( meilleures que d'autres) quand même ...


vendredi 24 décembre 2010

Passez tous ...


... un très très ...
...  joyeux noël !


jeudi 23 décembre 2010

Variations culinaires...


... autour des livres !

Une librairie spéciale, dédiée à tous les gourmand(e)s !


Plus d'infos : ici ! Bon appétit ...


lundi 20 décembre 2010

Le passeur ( Lois Lowry )



















Comme  tous les enfants de sa tranche d'âge, les 12 ans,  Jonas participe, à la fois avec excitation et appréhension,  à la cérémonie officielle qui va lui attribuer sa future "fonction" d'adulte au sein de la communauté. Alors que tout se passe au mieux pour ses compagnons, les sages ayant su tenir compte de leurs aptitudes et de leurs aspirations, c'est un coup de tonnerre pour Jonas quand on lui annonce qu'il sera LE prochain Passeur : le rôle le plus honorifique mais aussi le plus difficile, quoique nimbé de tous les mystères !


Vous l'aurez sans doute déjà compris à la lecture de ces quelques lignes, le monde dans lequel évolue Jonas est pour le moins étrange. C'est tout simplement un monde PARFAIT qu'aucun grain de sable ne vient jamais enrayer ! Et ça fait sacrément peur !!! Nous sommes dans un futur indéterminé mais nous comprenons petit à petit que la terre a changé : plus d'animaux, par exemple, plus de libre circulation pour les individus en dehors des visites programmées entre les communautés comme celles de Jonas. Là, tout est prédéterminé : les parents et le frère ou la soeur ( 2 enfants seulement par famille ... un de chaque sexe ) sont choisis par les Sages à l'avance, comme le reste, pour constituer une cellule familiale qui vit dans une habitation identique à toutes les autres. Tous les enfants sont programmés pour naître au même moment dans l'année d'où cette histoire de tranches d'âges et ces cérémonies dans lesquelles des droits et des devoirs nouveaux sont attribuées à tous en même temps. De toutes façons, au quotidien, chacun fait pratiquement les mêmes choses au même moment comme raconter ses sentiments du jour ou ses rêves de la nuit, en " famille " certes, mais  sous l'oeil et l'oreille attentifs de l'inévitable caméra ( Big Brother is watching you encore et toujours, n'est-ce pas Lila K ? ). Sauf que ... les sentiments n'en sont plus vraiment dans cet univers très sûr, oui,  mais inodore, incolore, sans saveurs et sans surprises. Je ne vais pas vous le raconter plus avant car le reste vous sera révélé quand Jonas se préparera à devenir le futur passeur, en étant d'abord un receveur ... le receveur de tous les souvenirs du monde depuis des générations et des générations car les habitants de la communauté n'en ont aucun, délivrés de tout souci et de toute angoisse. C'est à Jonas qu'il incombera donc d'en porter le poids à leur place, léger pour les joies aujourd'hui disparues mais écrasant pour toutes les grandes, très grandes souffrances qu'il devra assumer dans la plus grande solitude, isolé de tous. Ce sacerdoce, non choisi, s'accompagne il est vrai de prérogatives et de pouvoirs immenses : posséder et pouvoir lire tous les livres, être autorisé à mentir ou à  poser n'importe quelle question mais Jonas est-il prêt à un tel sacrifice ? Pourra t'-il supporter ce qu'il va apprendre et devoir endosser ?
Décidément, qu'est ce que j'aime ces romans "d'anticipation" là,  à qui je n'attribue ce titre que faute de mieux et seulement parce qu' ils anticipent effectivement de futures sociétés possibles, à partir des dérives de nos sociétés actuelles ( je pense donc ENCORE à 1984, Le meilleur des mondes, Fahrenheit 451, pas mal de bouquins de Barjavel, Malevil, Auprès de moi toujours, La route, la ballade de Lila K, Au nord du monde etc ...). Celui-ci,  dans cette prestigieuse lignée, est magnifique, reposant sur une belle idée, simple et terrible, et réinventant la notion  du rédempteur désigné pour porter toutes les fautes de l'humanité ( plutôt approprié comme sujet en période de noël, non ? ). C'est à la fois un conte initiatique poétique et un pamphlet très efficace sur l'uniformisation du monde dans lequel nous vivons,  l'obsession du tout sécuritaire, le prêt à  penser dominant. Le droit le plus fondamental de l'homme n'est-il pas de pouvoir faire lui-même ses choix, quitte à devoir en subir les conséquences ? D'ailleurs, la fin laisse plusieurs interprétations possibles, selon qu'on soit plus ou moins enclin à l'optimisme ...

Je rmercie beaucoup Catherine pour la découverte et le prêt de ce livre, édité en littérature jeunesse ( se reporter à la fin de ce billet pour comprendre pourquoi je tiens à le préciser ! )


Variations de noël ...


... autour des livres !





A découvrir : ici  !

" Mon beau sapin, roi des biblis, que j'aime tes nombreuses pages ... "



dimanche 19 décembre 2010

Tout près le bout du monde ( Maud Lethielleux )
















 
Dans sa ferme isolée, au bout du monde donc ... Marlène accueille 2 adolescents : Jul l'anorexique, Solam le lascar fier à bras et un pré-adolescent, Malo, séparé de sa mère aux conditions de vie un peu particulières.C'est la 1ère fois que Marlène, qui tente elle aussi d'oublier un lourd passé, fait ça et pour faciliter les choses, elle demande à chacun de s'exprimer régulièrement sur un cahier, sorte de journal intime où ils pourront se défouler et libérer leurs émotions. C'est cette prose alternée, chacun un court chapitre, que nous découvrons donc au jour le jour ...


Au début, j'ai trouvé ça un peu fabriqué, trop bien tourné pour Solam peut-être ( mais à près tout, comme il le dit lui-même , il ne faut pas croire juste au vu de sa dégaine qu'il est forcément inculte et analphabète ) analysé un peu trop finement, avec tropde recul pour Jul aussi ... et finalement c'est " le petit " qui me semblait le plus spontané, le plus crédible et le plus vrai ! Et puis rapidement je suis passée outre, prise par la personnalité attachante de Jul, Solam, Malo et Marlène (qui écrit aussi mais qu'on ne lit pas ) et les détails peu à peu révélés de leur passé difficile. Car oui, plus on entre dans leur histoire et plus on s'y attache à ces 4 là et l'idée de cette narration sous forme de journal intime où chacun peut enfin s'exprimer librement y contribue grandement. L'alternance des personnages évite l'ennui, multiplie les points de vue, sur une même scène vécue par exemple, éclaire petit à petit sur la vérité de chacun, la façon dont il perçoit les autres et la manière dont il évolue. En ça, Maud Lethielleux a parfaitement réussi à créer 3 styles d'écriture très différents et très marqués ! Maintenant, si les situations évoquées sont difficiles, ça a tout de même un petit côté " Ensemble c'est tout " où tout le monde finit par se comprendre et s'entraider un peu miraculeusement. Mais là, je crache un peu dans la soupe, c'est vrai  (d'autant que j'avais aimé aussi le livre de Gavalda) car au final, j'ai quand même pris du plaisir à lire ce roman et j'imagine bien que regrouper des ados à problèmes, loin de tout et surtout de leur contexte habituel,  sert aussi à ça et fontionne, du moins quelquefois ... c'est à espérer !
Pour finir, je m'interroge juste un peu sur l'auteure car les 3 romans que j'ai lus d'elle (Dis oui Ninon, D'où je suis je vois la lune et celui-ci) tournent tous plus ou moins autour de la même thématique ... à quand un sujet totalement différent ? Ou pas ?

Je remercie saxaoul d'en avoir fait un :


 Son billet , ceux de Leiloona et de Cathulu

Ce livre est édité en littérature jeunesse.
J'en lis très peu (bizarrement, je viens d'en enchaîner 2 mais toujours sur recommandation de quelqu'un que je connais) car je n'y pense pas, tout simplement, et j'estime  sans doute inconsciemment avoir déjà assez à faire avec la "littérature adulte "  mais je ne la déconsidère pas pour autant. Si je vous parle de ça c'est parce qu'une récente déclaration de François Busnel a déclenché les foudres de saxaoul : et de Gambadou   : ici !



vendredi 17 décembre 2010

Variations rapides ...


... autour des livres !


Des "Fast book " ! Carrément !!!

Je vous assure que lors de notre voyage là-bas, je n'ai jamais vu ça ... même si on ne peut pas passer à côté de la constatation  que dans les villes (à Las vegas surtout) tout est fait pour marcher le moins possible !


( crédit photo : ici ! Profitez-en pour aller lire cet article également : c'est édifiant !!! )

Je détesterais ça ... ne pas entrer dans la bibliothèque, ne pas pouvoir traîner, fouiner dans les rayons et y faire des découvertes inattendues, à l'inspiration ! Mais pour voir jusqu'où peut aller la folie de la société américaine parfois c'est : !


jeudi 16 décembre 2010

Ravissante idiote ?



Je suis fascinée par le personnage de Marylin Monroe mais ce qui m'attire surtout ce n'est pas l'icône glamour, la star hollywoodienne mais bien la vraie personne qui se cachait derrière. Je ne la trouve d'ailleurs jamais plus belle que quand elle est saisie sur le vif, hors de ce rôle, fragile, touchante  et vulnérable ! Qu'on l'ait fait constamment passer juste pour une ravissante idiote arrangeait beaucoup de monde ( les conventions machistes de l'époque , les studios ... ) mais maintenant on sait de plus en plus que ce n'était pas le cas, que c'était une femme intelligente, une grande lectrice, une autodidacte avide de culture et de connaissances, souhaitant plus que tout rattraper les lacunes laissées par son environnement,  son enfance et son adolescence chaotiques. Bref, quand j'ai vu que paraissait ce livre sur ses propres écrits, agrémenté de quelques belles photos comme je les aime d'elle, je me suis dit qu'il me le fallait ... j'ai tourné autour plusieurs fois, l'ai feuilleté ... pensant ettendre sagement noël pour me le faire offrir mais ... vous savez quoi ? J'ai craqué avant !
Vous êtes surpris, là ...non ? ;-)



J'alterne donc sa lecture avec celle du roman en cours ...








Il n'est pas magnifique ce regard vers cette danseuse de Degas ? 


Ici, en 1959 chez Carson Mac Cullers, avec Karen Blixen.


Pour la vie  
C'est plutôt par détermination qu'on ne se laisse pas engloutir.


mercredi 15 décembre 2010

Variations fumeuses ...


... autour des livres !


A lire en détails : ici !


Oh mon dieu, il ne faudrait quand même pas que ça me donne envie de repiquer au truc cette histoire ... j'ai arrêté de fumer depuis un peu plus de 6 ans !!!


lundi 13 décembre 2010

Au nord du monde ( Marcel Theroux )


















Nous sommes bien au nord du monde, en Sibérie exactement, dans une ville et une région totalement désertées suite à un cataclysme qui a détruit civilisation et habitants. Pourtant, malgré cette désolation, Makepeace continue comme une routine ses patrouilles de shérif et  met à l'abri ce qui peut encore l'être, des armes et des livres principalement ...Un jour, cependant, un avion traverse le ciel et Makepeace se dit qu'il est temps de partir, d'aller à la rencontre d'autres survivants ...





Quelle apocalypse a donc dévasté la planète à ce point ? Pas de cause claire et nette mais, deci delà des informations qui permettent de comprendre que c'est un " joyeux " mélange de toutes les menaces suspendues aujourd'hui juste au-dessus de nos têtes : réchauffement climatique  (d'où le nord) avec son cortège de dérèglements et de catastrophes naturelles, dénuement encore amplifié d'une partie de la population, guerres ... atomiques peut-être, épidémies ... bref, il ne reste plus qu'un monde inhospitalier et ultra dangereux dans lequel Makepeace tente tant bien que mal de survivre, toute son énergie tendue dans le but épuisant de se préserver un semblant de vie organisée, en autarcie. Mais cet avion qui survole soudain son ciel obscurci va réveiller un fol espoir, celui qu'il existe peut-être encore, ailleurs,  une autre façon de vivre, peut-être même pratiquement comme avant ! Il ne lui reste donc plus qu'à prendre la route (sombre, très ... mais différente de celle de Cormac Mac Carthy ) pour tenter d'aller le vérifier et ... et bien, à vous aussi ! Car ne comptez absolument pas sur moi pour vous en dire plus !!!
Croyez-moi, c'est un joli service que je vous rends que de vous laisser découvrir par vous-même certaines révélations soudain lâchées, mine de rien, au cours du récit et  les différents tournants qui feront avancer  l'odyssée désespérée de Makepeace. Un joli service que je me rends à moi-même, par la même occasion,car depuis le début de ce billet, je n'arrête pas de me relire pour surveiller ( comme Keisha et Cuné ) si par inadvertance je n'en aurais pas un peu trop dit ... Ce que je peux vous révéler en revanche, c'est que celui-ci aussi je l'ai adoré. Sur le rabat intérieur de la 4ème de couverture, Russel Hoban a écrit : "Si vous cherchez un personnage inoubliable, votre quête s'arrête ici. " Je confirme et ne peux que vous inciter à lire ce roman, vraiment !
On dirait que j'ai plutôt la main heureuse en ce moment : Lila K, Corrag, Makepeace ... 3 êtres de papier  aussi attachants que des êtres de chair, 3  personnages inoubliables, oui ... dont je suis tentée de dire qu'ils illustrent, chacun à leur façon,  la notion de résilience chère à Boris Cyrulnik. 3 livres beaux et marquants en tout cas !


Merci à Kathel grâce à qui ce livre a voyagé jusqu'à moi ! Elle souhaite d'ailleurs profiter de la parution de mon billet pour lui permettre à lui aussi  de reprendre la route au lieu de rentrer au bercail directement. Si vous êtes intéressé(e)s, n'hésitez donc pas à vous manifester auprès d'elle, elle me transmettra les coordonnées de la prochaine étape ...

Et pour mieux vous tenter, les billets, tous enthousiates,  de Kathel , Aifelle , Keisha , Cuné , Brize qui vous en diront un peu plus tout en taisant ce qu'il y à taire ...

Vu le nom de l'auteur, que je ne connaissais pas avant, je n'y avais pas pensé tout d'abord mais cette lecture s'incrit bel et bien comme ma 2ème  pour le challenge Voisins-Voisines de Kathel, pays : Angleterre encore !




dimanche 12 décembre 2010

Cadeau fait main ...



 ... un ravissant marque-page ...
 




... made in Rose et gris ! Merci ...


vendredi 10 décembre 2010

Une découverte ...


Hier soir, concert de Deep purple à Pau et une impression en demi-teintes ! Certes la légende est toujours intacte mais les héros ont vieilli et la célèbre voix du chanteur s'en ressent ... le son était souvent saturé, l'ensemble un peu confus, sans limpidité ! Assez dur de rentrer vraiment dedans mais à mi-concert, ça s'est amelioré, Ian Gillan forçait moins sur sa voix, Smoke on the water était comme à la grande époque ( même si çe ne s'entend pas vraiment sur cette vidéo mais je n'en ai trouvé qu'avec des sons franchement pas terribles ) et le rappel était super !




La vraie bonne surprise du concert en revanche, c'était la 1ère partie : un canadien qui s'appelle Philip Sayce, super guitariste, très belle voix, juste accompagné d'un batteur et d'un bassiste, il l'a fait grave comme on dit ... parce qu'une 1ère partie de Deep purple, faut quand même assurer !!!

 
Et du coup, c'est avec son dernierCD qu'on est rentrés ...



mercredi 8 décembre 2010

Un bûcher sous la neige ( Susan Fletcher)


















Ecosse XVII ème siècle. Dans son cachot glacial et misérable, Corrag attend d'être brulée sur le bûcher pour sorcellerie. Juste avant, la jeune fille  a été témoin d'un massacre perpétré contre le clan Mac Donald et le Révérend Leslie, venu d'Irlande pour des raisons politiques, veut en savoir plus. Chaque jour, il rend donc visite à Corrag qui entreprend de lui raconter sa vie ...

  



Corrag .... une sorcière ??? Mais non ... une fée !
Et quand elle  se met à se raconter il y a de la magie oui mais c'est celle, incroyablement puissante, de l'écriture. La vraie sorcière c'est Susan Fletcher qui m'a tenue scotchée à son récit de la 1ère à la dernière ligne. La lande, la pluie, la tourbe, le vent, le feu, la neige, la glace, les ciels, les lunes, les nuits, les plantes, toutes ... celles qui guérissent, celles qui nourrissent, les couleurs, les odeurs, la lumière, la solitude, la liberté ... on sent, on ressent, on voit, on vit ... on galope, on grimpe, on court, on souffre, on souffle, on s'émerveille, on aime avec Corrag ! Et le plus fort c'est que ces descriptions de paysages sauvages et âpres reviennent sans arrêt puisque c'est l'essence même de la vie de Corrag mais sans jamais... jamais lasser ! Contrairement au  livre précédent (L'amour est à la lettre A)  qui avait réussi à m'ennuyer alors même qu'il parlait de l'amour des livres ! Là ... j'ai eu froid (le climat dans les Highlands à cette époque ferait presque  passer un hiver Pyrénéen pour une aimable escale sous les Tropiques)  j'ai tremblé, j'ai vibré, j'ai été captée, captivée ! La mise en perspective du contexte politique et religieux, habilement amenée, m'a intéressée de même que l'organisation et la vie des clans à cette époque. Le personnage du révérend Leslie, l'amour qu'il porte à sa femme, ses doutes,  la finesse dont il sait faire preuve et  qui va l'amener à évoluer, à écouter et à entendre avant de juger, m'on touchée. Quant à Corrag,  si son destin injuste (malheureusement commun à celui de beaucoup d'autres femmes pendant longtemps) révolte, sa force incroyable sous son apparence si fragile émeut ...

Je pense qu'à ce stade , vous avez compris que j'ai adoré comme l'indique le libellé et si jamais je vais un jour en Ecosse, Corrag sera là, quelque part derrière moi, je crois  ... de même que sa présence lumineuse continuera à filtrer à travers les pages une fois ce livre soigneusement rangé !

 Les billets de : Papillon , Aifelle , Liliba ... conquises, ceux plus en demi-teintes de  Cathulu et de George.


Un 1er titre anglo-saxon (Angleterre) ...

 ... pour le défi de Kathel :   !


samedi 4 décembre 2010

Hummmm ...



Malgré le temps de rêve qu'il fait chez moi aujourd'hui : neige épaisse et fraîche , ciel bleu azur et soleil éclatant ... ça me donnerait presque envie de retourner au lit illico avec mon bouquin, moi (Au nord du monde de Marcel Théroux ... super bien ! ) ... 


 

 ... pas vous ? 

La photo vient toujours du même site !



jeudi 2 décembre 2010

Remis à l'honneur ...



... dernièrement lors d'une certaine interview télévisée ... le passé simple réserve aussi  quelquefois de belles coïncidences :


Non ! Ce n’était pas chose évidente que cette conversation toute en langue morte. Et pourtant je la tins.

Hier, nous achetâmes le DVD d’un spectacle de Félicien Marceau et, tout de suite, nous le mîmes.

Comment ? Vous avez mis à la casse votre vieille voiture ? C’est  bien dommage ! Tiens ! Vous souvient-il qu’un jour vous me la passâtes.

Bien que vous ayez laissé passer votre chance de cesser d’être une  prostituée, un jour, vous le pûtes.

Merlin n’était qu’un simple mortel jusqu’à ce qu’enchanteur il  devint.

Deux vieux acteurs hollywoodiens discutent :
 - Te rappelles-tu notre premier film ... ce western dans lequel nous  jouions les indiens !
 - Oh oui ! Et je sais que nous nous y plûmes.

Vous saviez que ce manteau était tout pelé ... alors pourquoi le  mîtes-vous pour la réception d’hier soir ?

C’est dans ce tonneau que notre vin vieux fut.

On nous offrit une augmentation et, bien-sûr, nous la prîmes.

Les moines brassèrent la bière et la burent.

Comme tout bon musulman qui se respecte doit s’y rendre au moins une fois, c’est cet été, qu’au pèlerinage de la Mecque, il alla.

C’est bien parce que vous m’avez invité à goûter votre Beaujolais que je vins.

Charlotte Corday cacha le poignard en son sein, sortit de chez sa logeuse et, soudain, à l’idée du crime qu’elle allait perpétrer, elle se marra.

Que la crevette était un insecte, vous le crûtes assez.

A l’idée qu’ils auraient pu y laisser leur vie, à grosses gouttes, ils suèrent.

Pour les prochaines vacances, l’idée d’aller en Arabie Saoudite,  ils émirent.

C’est à cause du trou que cet enfant fit en bas de leur porte, que ses parents le châtièrent.

Heureusement que vous avez retrouvé des capitaux ! car mettre la  clé sous la porte et déposer le bilan, vous faillîtes !

Comment ? D’enfiler correctement ce pantalon, incapable vous fûtes  ?