vendredi 16 avril 2010

Interruption momentanée des billets ...




Crédit photo : Cora Büttenbender-Szkudlarek


jeudi 15 avril 2010

Le monde est petit ...



... la blogosphère  aussi !



Une internaute lectrice qui n'a pas de blog mais qui visite régulièrement celui où Gambadou écrit est alertée là-bas sur toute cette sale " affer " de papoua ... pouah ! arrivée à Cynthia, elle file donc sur son blog voir de quoi il retourne ...
 Sur ce billet-là elle lit aussi les comms, dont un signé La Pyrénéenne. Intriguée par ce pseudo, étant Pyrénéenne elle-même, elle suit le lien pour arriver ... ici !
Les livres de l'Arrajou ... tiens, tiens  l'Arrajou ... ce nom lui dit vraiment quelque chose ... du coup, elle lit la petite intro juste en-dessous de ma bannière, suit à nouveau le lien, arrive sur le blog consacré à mes chambres d'hôtes, qui renvoie lui-même sur le site : pas de doute c'est bien à l'Arrajou qu'elle a passé le 1er de l'an !!! Pour m'avoir raconté tout ça dans un gentil mail, me reparlant de ma confiture et précisant : "J'avais bien repéré les étagères sur les livres aussi ... " merci Géraldine et à bientôt ... dans la vallée d'Ossau ou ... sur les blogs ! ;-) 


mardi 13 avril 2010

Des mots à la bouche - Festins littéraires
















Une balade gourmande à travers des extraits de texte, très connus ou moins,  qui parlent tous de cuisine, de repas et de plats et nous mettent l'eau à la bouche !

Juste un petit intermède distrayant entre 2 livres plus conséquents. Comme un bonbon, une gourmandise ... Et puis, avec son nombre de pages restreint et son thème plus qu'alléchant pour lui, en voilà un que je suis sûre de faire lire à mon mari aussi !
Et cette petite tentation  tient ses promesses : c'est léger, craquant, savoureux et vite avalé ! ;-)
Evidemment, dans ce genre de recueil quelques extraits parleront plus à certains qu'à d'autres et inversement ... il y a des découvertes et des redécouvertes, certains font frémir ( je pense à La triste légende du seigneur Chikuzen Nobushiro de Thomas Day - extrait de La voie du sabre et dont je n'ai jamais entendu parler ou à La mère nourricière de Noëlle Chatelêt - extrait de Histoires de bouches ) d'autres sont tendres, un peu  nostalgiques ( Aider à écosser les petits pois de Philippe Delerm - extrait de La première gorgée de bière et autres plaisirs minuscules ou Le festin dans la forêt de Louis Pergaud - extrait de la guerre des boutons ) d'autres encore enlevés, truculents ( Les trois messes basses d' Alphonde Daudet - extrait des Lettres de mon moulin et La rôtisserie des poètes d' Edmond Rostand - extrait de Cyrano de Bergerac ) il y a aussi Le cru de Muriel Barbery - extrait d' Une gourmandise, vraiment brillant dans sa description des textures et des saveurs et  puis  les classiques : Le repas de noces d'Emma Bovary - extrait de ... bon, ça va là ... et enfin ... ah enfin ... le dernier et l'apothéose, effectivement,  pour moi : La fête de Gervaise d' Emile Zola - extrait de L'assommoir. Alors là, du grand art !!! A une certaine époque ( aux alentours de mes 18/20 ans il me semble ) j'ai dévoré ( c'est le cas de le dire ) bon nombre de Zola, toujours avec un immense plaisir ... quel talent, mon dieu quel talent ! Jamais descriptions incroyablement  longuuuuuuuuuues et détaillées ne m'ont moins pesé qu'avec Mr Zola ( bien sûr, sur le thème j'ai repensé immanquablement à l'incroyable Ventre de Paris ) et hier soir en lisant la dernière ligne de cette Fête de Gervaise, pour un peu ... non , j'ose à peine vous le dire ! Hummm ... pour un peu donc, je me serais ruée sur ma collec de Zola pour me replonger illico dans quelques-uns  alors que ma PAL ne cesse de déborder de l' unique étagère que je m'obstine à essayer de lui attribuer !!! Allez, je vous rassure : finalement, je me suis quand même raisonnée ... 

samedi 10 avril 2010

Le goût des pépins de pomme ( Katharina Hagena )
















A la mort de sa grand-mère Bertha, Iris revient dans la maison familiale du nord de l'Allemagne en compagnie de sa mère Christa et de ses 2 tantes Harriett et Inga. A sa grande surprise, Iris découvre que c'est à elle que Bertha légue la maison. Pas très tentée de prime abord par cet héritage, elle décide néanmoins d'y rester seule quelques jours pour y réfléchir et c'est tout le destin de 3 générations de femmes qui remonte au fil des souvenirs ...

Quand j'ai eu ce livre entre les mains, il venait de tomber de celles de Cathulu au bout de 50 pages ! Il est vrai que si Aifelle qui l'a beaucoup aimé n'avait pas assuré que ça démarrait vraiment au bout d'une soixantaine de pages, j'en aurais peut-être fait de même ... car le début est effectivement extrêmement lent et un peu déconcertant. Où l'auteure veut-elle en venir, où tout celà va 't il nous mener ? Pas plus loin que dans la maison en question et dans le jardin où se concentre  l'essentiel du récit  et pourtant plus loin aussi : dans la mémoire et dans l'histoire de cette famille,  à travers les souvenirs qui reviennent au jour petit à petit à  Iris alors même que Bertha, la grand-mère, avait perdu les siens un à un. La lecture n'est pas désagréable et je me suis laissée portée, nonchalemment, à l'image du roman, dans cette parenthèse hors du temps au parfum de nostalgie, aux accents souvent tendres mais parfois plus violents. Cependant, si je l'ai lu sans déplaisir  ça ne m'a pas non plus franchement emballée ! Je ne me suis vraiment attachée ni à la maison ni à aucune de ces femmes, le plus touchant pour moi ayant certainement été Max, le petit frère de l'ancienne amie d'Iris, aujourd'hui avoué en charge de la succession et qui tombe amoureux sans avoir eu le temps de s'en rendre compte ...
                                                                                                      
Merci en tout cas à Aifelle qui m'a permis de le découvrir en en faisant un :



jeudi 8 avril 2010

Autoportrait ( aux livres et au fer à repasser ) ...



... suite au billet désopilant de Cécile QD9  et par  solidarité avec CynthiaAntigone et depuis peu Saxaoul :







Avec, par ordre d'apparition : Devant l'injure, Ridicule, Le journal d'une femme de chambre, Blonde, Et si c'était niais ?  Que je remercie pour leur collaboration ! ;-))

mercredi 7 avril 2010

Le blogueur est un lecteur comme les autres !


Après les mésaventures d' Antigone et de Cynthia  et   (incroyable , j'ai vraiment voulu croire qu'il ne sagissait que d'un poisson d'avril !) un billet de saxaoul déclenche à son tour une salve de commentaires bien peu tolérants même si ce n'est pas elle qui est visée en 1er lieu ... Bref, le moment paraît tout indiqué pour relayer et revendiquer ici aussi ...

Le manifeste d' Antigone :

Je revendique le droit de lire ou de ne pas lire un livre,
Le droit d'être sincère, ou gentiment hypocrite,
Le droit de ne pas aimer un livre, de le dire,
Le droit d'aimer un livre, et de ne pas le dire,
Le droit d'accepter de recevoir des SP, ou pas,
Le droit de faire traîner mes lectures,
Le droit d'avoir un travail à côté, des enfants, une maison à tenir,
Le droit de me faire plaisir
et de ne pas me prendre pour une critique littéraire,
Le droit d'être infidèle,
 de moins aimer ce que j'ai porté aux nues plus tôt,
Le droit de poster des commentaires ou bon me semble,
partout ou le droit de s'exprimer existe,
Le droit de croire que tout vaut mieux que le silence,
d'ouvrir la porte aux avis contraires,
Le droit de ne pas faire le jeu du commerce,
mais des mots, de la lecture, et de la littérature.
Le droit d'être une lectrice.

Et le logo de Faelys :


( un clic pour agrandir)

Dommage qu'il faille rappeler  ces droits si clairement et si souvent ces derniers temps !


lundi 5 avril 2010

Père des mensonges ( Brian Evenson )

















Parce qu'il parle de plus en plus souvent dans son sommeil avec des voix étranges et que ce qu'il dit la fait frémir, la femme d'Eldon Fochs, respectable doyen de la communauté du Sang de l'Agneau, lui enjoint d'aller consulter un thérapeute. A Alexandre Feshtig, il raconte donc ses rêves, monstrueux : garçons violés, jeune fille assassinée ... Se rendant compte que Fochs ne se contente sans doute pas seulement de fantasmer, le médecin va tenter de donner l'alerte à son sujet mais ses supérieurs au sein de l'église feront tout pour que le scandale n'éclate pas !

Avec celui-ci, j'inaugure une nouvelle rubrique: "J'ai aimé mais ..."
En effet, difficile de ne pas reconnaître une force extraordinaire à ce roman mais ... quelle horreur !
D'ailleurs, je ne suis même pas sûre d'avoir vraiment aimé. Je pense cependant que l'auteur a atteint son but en me bousculant, en me choquant, en me degoûtant, me mettant parfois au bord de la nausée ... au point que j'ai été soulagée d'en avoir terminé et de pouvoir passer à autre chose, qui me permette à nouveau de respirer plus largement ! Evidemment, je devais m'y attendre un peu rien qu'avec le thème abordé ... comme toute mère, je suppose, c'est ma hantise ! Mais là, c'est aussi la façon de traiter le sujet qui marque efficacement et fait mal ! On est propulsé directement dans la tête d' un esprit malade et pervers, abritant plusieurs personnalités plus glauques les unes que les autres : sous le vernis de l'homme d' église irréprochable se cache un manipulateur froid, sans scrupules ni aucun sentiment de culpabilité ... un homme à la tête ensanglantée aussi, avatar de Dieu selon Fochs, plus certainement du diable, qui  prend régulièrement les commandes quand il perd les pédales, pour lui sauver la mise ... mais ses moments de délire ou de fantasmes ne sont finalement jamais plus odieux que la simple réalité de ses actes ! Et la réalité, on y est en plein, à écouter les journaux télévisés ... d'autant plus dans des communautés aussi radicales et extrêmes que celle décrite par l'auteur,où les soit-disants représentants de Dieu sont tout puissants, où aucune contestation n'est possible sous peine d'excommunication. La crédibilité du récit d'Evenson est d'ailleurs renforcée par le fait qu'il a été lui-même exclu de l'église mormonne à cause des ses écrits ...
Les pressions exercées par la hiérarchie écclésiastique dans sa volonté  absolue de préserver les apparences et de couvrir Fochs jusqu'au bout malgré l'évidence est incroyable, irresponsable et révoltante. Et la fin, terrible, fait froid dans le dos ...

Pour plus de ressentis, je vous renvoie chez Stephie qui renvoie elle-même sur d'autres avis ...


dimanche 4 avril 2010

Joyeuses Pâques!




Et ne mangez pas trop de chocolats !
Pour moi , le week-end est assez calme ... Aujourd'hui , je vais essayer de prendre du temps pour lire au coin du feu !


samedi 3 avril 2010

Blog ( Philippe Blondel )



Un ado de 16 ans (tiens d'ailleurs ... quel est son prénom ? Il me semble bien que l'on ne sait jamais ...) raconte sa révolte quand il s'aperçoit que son père lit son blog ! Il se sent trahi et, furieux, décide ne plus lui adresser la parole malgré ses excuses. Pour se faire pardonner, le père va alors lui livrer ses propres secrets par l' intermédiaire d' un carton oublié au grenier ...

Une fois lu le billet de Laure, pas question de tergiverser pour ce roman là, il me le fallait ... vite, très vite même si possible ! Et oui, la lecture peut-être une véritable addiction ... aucun doute là-dessus ! A ma décharge, j'ai un ado de presque 15 ans qui ne tient pas de blog ( du moins officiellement ;-)) mais qui évidemment MSNise et Facebookise à tout va ... comme dans le livre, ma fille qui est aussi sa petite soeur s'appelle Nina ... l' univers des blogs m'est plus que familier puisque j' en tiens 2 , j'ai d'ailleurs découvert Jean Philippe Blondel par ce biais là ( il m'avait même fait la surprise de m'envoyer un mail sympathique en privé, juste sur un comm que j'avais laissé chez quelqu'un , mon blog livres n'étant pas encore ouvert ... c'était le tout début pour moi et j'en avais été toute retournée ! ;-))) bref , j'ai aimé ce que j'ai lu de lui jusque là et suis donc plutôt bien disposée à son égard à priori et puis ... et puis comment, comment résister au billet hautement tentateur de Laure ? Donc voilà, j'ai lu blog et ça m'a plu ...beaucoup ! Déjà, ça commence fort ... 1ère phrase : " Putain de merde. " Dès les deux suivantes : " Je sais, ça choque et ça manque d'élégance. Je devrais plutôt commencer le récit par des jolies phrases, des paragraphes bien tournés, en utilisant des termes éloquents et variés." je me suis dit que c'était bien parti ! Et effectivement, par la suite, ça ne fait que gagner en épaisseur, en profondeur, en émotion aussi ... Beaucoup de thèmes y sont abordés : les blogs,un peu, même si ce n'est finalement pas le noeud du sujet, le rôle de l'écriture, la période transitoire, incertaine et souvent chaotique de l'adolescence, comment se construire, qui devenir ? La difficulté de se connaître soi-même, de grandir, la douleur douce-amère des renoncements, la difficulté d'être parent aussi, celle de la transmission, celle encore de communiquer avec ceux qui nous sont pourtant les plus proches, de les aimer tout simplement alors qu'il y a pourtant par dessus-tout, toujours comme une menace au-dessus de nous, la grande fragilité de la vie ... et tout ça, en ce moment, ça me parle particulièrement ...
Alors, avec autant de richesses réunies dans un roman pourtant si court ... je dis bravo et merci Mr Blondel !
Je m'attendais à pouvoir entrer de façon drôle et légère dans la tête d' un ado de l'âge de mon fils, j'y ai trouvé bien plus que ça et avec In cold blog, je me demande s'il ne s'adresse finalement pas autant, voire plus, à un public adulte qu'à un lectorat jeunesse ...

Saxaoul, qui a savouré elle aussi cette lecture en dit : " J'aimerais bien pouvoir écrire d'aussi jolies choses, aussi justes, aussi vraies ... "

Extraits :

" Je ne me mets pas en valeur. J'ai vu, en lisant d'autres blogs, que c'était un vrai risque. Le blog, ça te donne l'impression d'exister et d'être puissant, et de là à te prendre le melon, il n'y a qu'un pas – surtout quand ceux qui lâchent des coms ne font que te brosser dans le sens du poil. Moi, j 'ai opté pour l'angle inférieur – pour l'autodérision. Certains me font remarquer qu'en fait, c'est encore plus tordu. Que c'est de la fausse humilité pour se faire cajoler et vous savez quoi ? - je crois qu'ils n'ont pas tort. A chacun sa technique. La mienne, c'est de me déprécier constamment jusqu'à piquer la curiosité des lecteurs, pour qu'ils soient tentés de vérifier mes affirmations. "


Je sais ... Laure a déjà choisi cet extrait mais ... il évoque certainement des échos chez chacun de nous, blogueurs impénitents, non ? ;-))))

" C'est sûrement ça grandir - abandonner petit à petit tous les attributsqui font de toi un des pions de ta génération pour aller plus profond et découvrir ce qui fait de toi un être unique."

" Et à quel point tout cela est fragile. D'une fragilité telle que nous préférons tous multiplier les activités et les contrats d'assurance-vie pour l'oublier. "


vendredi 2 avril 2010

Ebooks gratuits ...


Rien ne remplacera jamais une jolie couverture dans une belle édition, la texture du papier, l'odeur de l'encre, le bruit des pages qu'on tourne,on est d'accord mais ... pour lire certains classiques sans se ruiner en achats par exemple ( voir billet précédent ;-))  il existe un site sur lequel on peut télécharger gratuitement des livres au format PDF pour les lire sur son ordinateur  ...




Je parle de classiques car d'après un rapide coup d'oeil, il me semble qu'il n'y a pas beaucoup de nouveautés proposées mais bon ...il y a aussi de la littérature jeunesse, des dictionnaires, des articles de journaux récents ... Cécile me signale également des livres audios ...

Pour ceux que ça interesserait, le site en question, c'est : http://www.livrespourtous.com/

La source de l' info, c'est une nouvelle fois : Davydepoche


jeudi 1 avril 2010

Re "craquage" sauvage !


Celui-ci, sur vos intances ... il paraît qu'après le 1er tome , on est forcément accro !  Et j'aime mieux prévenir que guérir !!! ;-)


Les autres ... les autres ... bon, disons que ce ne sont QUE des poches ou assimilés :  


 

            
 



Le dernier, tout petit petit  ( le but étant qu'il reste en permanence  dans mon sac à main en cas d'attente inattendue, pour ne pas être dépourvue )  à 3 euros ... même !