samedi 27 février 2010

La librairie des ombres ( Mikkel Birkegaard )


Nous sommes au Danemark et Luca Campelli ( d' origine italienne donc ... ) est assassiné dans sa propre librairie , Libri di Luca , par l' intermédiaire d' un livre ! Le seul héritier est son fils Jon , un brillant avocat avec qui il a rompu les ponts depuis des années. Celui-ci , en plein tournant dans sa carrière , pense donc la vendre au profit de l'employé et ami fidèle de son père ,  Iversen. Mais tout  va se compliquer quand on va lui révéler que la librairie est en fait le lieu de rassemblement de "Lettore " , des lecteurs dotés de dons très spéciaux , capables d' influencer les autres. D ailleurs lui-même , comme son père  ...

Comme je l' ai dit quelques billets plus bas , le titre , la couverture , la mention sur le côté : " Et si la littérature pouvait tuer ? " , le thème ... tout a fait que je n' ai pas pu me retenir de l' acheter alors même qu' une petite lumière rouge s' est mise à clignoter comme pour me dire : et tu le sens vraiment ce coup là ? Tu ne crois pas que toutes ces promesses sont un peu trop belles pour être tenues ? Je me suis empressée de la faire taire. J' aurais dû l' écouter !!! Et oui , trop beau pour être bon ... et donc , grosse déception ! Quel dommage car avouez que l' idée de départ  (des lettore  "émetteurs" capables d' agir sur leurs auditeurs par la façon dont ils lisent  , des lettore "récepteurs"  qui se retrouvent dans la tête des lecteurs silencieux ... enfin bref , pour faire plus simple , la lecture vue comme un extraordinaire pouvoir , jusqu' à la manipulation) est quand même super excitante , non ? Malheureusement , le traitement du sujet n' est pas à la hauteur ... on a déjà un peu de mal à comprendre comment il fonctionne ce fameux pouvoir , c' est confus ,  on ne rentre pas vraiment dedans , on n' adhère pas totalement ... ensuite , j' ai eu l' impression de lire un énième thriller de série ( américaine )  : le style est totalement  insipide , les personnages ont peu d' épaisseur , les rouages se mettent en place un peu trop miraculeusement , on n' y croit pas ! Et plus la conclusion approche , plus ça ressemble à du grand n' importe quoi où tous les thèmes sont mélangés et secoués comme dans une célèbre petite bouteille ronde  et ... ça fait juste pschittt !
Voilà , ça m' apprendra ... ( encore ... même pas sûr , ça ! )

Les avis d' Ys ( j' ai lu chez elle dans les comms que ça sentait un peu le plan marketing qui surfe sur la vague du polar scandinave ... et je suis assez d' accord ! ) et de Laurence ( comme elle , je trouve que les passages censés exprimés la magie de la lecture manquent le coche ... un comble , quand même  ) vont dans le même sens !


vendredi 26 février 2010

En pleine crise !


Après avoir acheté 2 bouquins tout juste sortis la semaine dernière , incapable de me contrôler ... voilà que je recommence aujourd' hui ... à cause de certaines d' entre vous !!!! Aïe , aïe , aïe ...
Et de 3 cette fois-ci :





Je ne compte même pas le Blondel ... c' est un poche ! ;-)

En plus , à part lui , que des sujets légers , tiens  ... et puis ce n' est pas comme si ma PAL n' était pas déjà assez fournie , hein !!! :-(

jeudi 25 février 2010

Autant !

Ou plutôt ... si peu !!!



D' après une info trouvée aujourd' hui au hasard du web , 2 français sur 3 lisent moins de 5 livres par an !

( sondage réalisé par TNS-Sofres et  publié dans " La Croix " du 12 mars )

30 % des personnes interrogées ( + de 18 ans ) n' en ont lu aucun dans l' année !!!

 Parmi les lecteurs les plus assidus , on trouve les personnes âgées et ... les femmes ... tiens , tiens ! ;-)



( un clic pour agrandir )


( un clic pour agrandir )



dimanche 21 février 2010

Sukkwan Island ( David Vann )

















Jim à convaincu son fils Roy , 13 ans , de l' accompagner pour vivre seuls durant toute une année , en pleine nature , dans une  île isolée du sud de l' Alaska . L' occasion , pense t' il , de renouer avec ce fils qu' il voit peu depuis son divorce et surtout une façon de prendre un nouveau départ pour lui-même. Mais la vie matérielle sur place est dure , le père vite débordé se laisse submerger par ses démons et fait vivre un cauchemar à son fils jusqu' au drame ...




Ben voilà , sitôt acheté ( sans avoir eu la patience d' attendre de le recevoir en livre voyageur ) sitôt terminé ! Pas très envie d' en parler longuement d' abord parce que j' ai lu beaucoup de billets à son sujet  et que j' ai l' impression que tout a déjà été dit ! Ensuite parce que j' ai une grosse crève , la tête comme un compteur à gaz et les idées pas très claires ! Juste dire que c' est fort , très fort ... un vrai choc ! Que la violence y est décrite crûment , que ce soit celle  des éléments ou de la nature humaine mais que j' ai trouvé ça pleinement justifié ! Que je n' ai pas été déçue une seule seconde et que je suis restée , comme beaucoup , stotchée de bout en bout ... que le retournement de situation annoncé m' a cueillie aussi ( ce n' est pourtant pas faute d' avoir imaginé plusieurs scénarios ... sauf ... celui-ci ! Que le livre m' en est tombé des mains tellement c' est ...) et que je vais peut-être bien arrêter les sujets susceptibles de me toucher tant pour un moment !

Surtout , surtout ... si vous avez envie de le lire , arrêtez vous là ! N' y allez qu'après l' avoir lu , je pense en particulier à l' interview de l'auteur qui dévoile tout sinon !!! . Pour après donc :

Je vous renvoie sur les 2 excellents billets d' In Cold Blog :   ,  il donne son avis ( je le rejoins , particulièrement  quand il parle de viol psychologique ) et renvoie ensuite sur beaucoup d' autres ... ici , il nous livre un intéressant échange avec l' auteur  , dans lequel on découvre de nombreuses similitudes entre le roman et le propre vécu de David Vann.


jeudi 18 février 2010

La physique des catastrophes ( Marisha Pessl )
















Depuis la mort de sa mère quand elle avait 5 ans , Bleue Van Meer suit son intellectuel de père , avec lequel elle entretient une relation fusionnelle , de ville en ville , d' université en université ... mais l'année de ses 16 ans , ils décident de se poser enfin toute une année au même endroit , une année très spéciale pour Bleue ...

Allez , ça fait un moment que j' hésite mais  ça y est , c'est décidé ... je laisse tomber ... à la page 366 quand même ( sur à peu près 800 !). Ce n' est pas mauvais , non ... et pas inintéressant non plus ... je ne le déconseille d' ailleurs pas vraiment genre c' est nul ou je l' ai détesté mais ces digressions permanentes , ces références qui arrêtent le récit , cette lenteur ... j' ai été plutôt patiente mais là ... je n'avance pas ( c' est quand même long à lire dans tous les sens du terme ) et je trépigne , je trépigne ! J' ai lu depuis chez d' autres que c' est à peu près à ce moment précis que ça s' accélère et que ça vaut la peine de continuer ... peut-être mais je n' en suis pas certaine car j' ai fait un truc que je fais très très  rarement : j' ai survolé en diagonale les pages restantes et la dernière aussi , bien évidemment ! Et tant pis ! En cherchant si vous en avez envie , vous trouverez des billets vraiment positifs ... pour ma part , je retiens que Cathulu a abandonné aussi ... à la page 350 ! ( 16 de mieux pour moi !!! ;-))

Pour couronner le tout , je mourais d' envie de découvrir Sukkwan Island de David Vann dont beaucoup de blogs ont déjà parlé ... Ne le trouvant pas , je m' étais inscrite pour le recevoir en livre voyageur mais hier en faisant des courses je l' ai vu et , en véritable addict impatiente et totalement irrationnelle  , j' ai craqué et je l' ai acheté :


Maintenant , je n' ai plus qu' une envie : plonger dedans , vite !


Heu ... ce n' est pas tout à fait fini ... j' ai aussi craqué , sur une impulsion , pour celui-ci :



Sur la couverture , il est écrit : " Et si la littérature pouvait tuer ? "  et , extrait de la 4 ème : " Son père était en fait à la tête d' une société de "lettore" , des personnes dotées d' un pouvoir exceptionnel leur permettant d' influencer la lecture des autres , de créer des mondes merveilleux , de donner naissance à des histoires extraordinaires ... mais aussi de manipuler jusqu' au meurtre. "

Trop tentant , non ?
Même si je ne suis pas sûre que ça tienne toutes ses promesses ...

mardi 16 février 2010

Encore une fois !


Devinez un peu ce que je vais sûrement re-re-re-reregardé ce soir ...



... à la télé !

Edit de mercredi :

Il s' agissait évidemment de Sur la route de madison de et avec Clint Eastwood ainsi que Meryl Streep ...


... l' exemple parfait apparemment ( car je ne l' ai pas lu  mais j' en ai entendu parler ) et plutôt rare  ... d' un chef d' oeuvre , d' une pépite d' intelligence et de sensibilité tiré d' un roman pourtant dégoulinant de sirop et de mièvrerie ,digne des pires Harlequin ... comme quoi , quand on est doué , on est doué ! Malgré la mise en garde de Brize et bien que pleinement consciente des risques encourus  ( n' en étant pas à mon coup d' essai ) je n' avais pas préparé les kleenex ... j' en aurais pourtant eu besoin ...une nouvelle fois !
Au fait , c' est quand qu' il repasse ? ;-)

P.S : et ce n' est pas de le sensiblerie purement féminine puisque Monsieur aussi adore ce film !

P.S bis :  Pour avoir un aperçu d' une vraie dingue du talent de Clint ( de Clint tout court d' ailleurs ... ) et de ce film en particulier , allez faire un tour Sur la route du cinéma ...

lundi 15 février 2010

Un an ... déjà !


 
Il y a tout juste un an , suite à un accident de ski qui m' avait immobilisée , je me décidais enfin à créer ce blog !
 Hier , je suis allée reskier pour la 1 ère fois depuis ! Un peu comme une boucle qui se boucle ...


dimanche 14 février 2010

Bonne Saint-Valentin ...


... à tous les amoureux ... des livres !



mardi 9 février 2010

Eternal sunshine of the spotless mind ( Michel Gondry )




Joël , jeune homme sage et un peu tristounet rencontre Clémentine , fofolle extravertie aux cheveux flashys. Malgré leurs différences , ils vivent une histoire d' amour jusqu' au jour où Clémentine ne reconnait plus Joël ! Lassée , elle a fait appel à une nouvelle technologie qui efface , sur demande , tout souvenir , toute trace de l' autre dans la mémoire ! Par dépit , il décide de la gommer de sa tête , lui aussi ...

Etrange film ! J' ai lu quelque part , à postériori , que le scénariste était le même que pour  Dans la tête de John Malkovich et ça ne m' étonne pas du tout car cet univers totalement déjanté m' y avait bien  fait penser ! Oui , étrange film et étrange idée qui aboutissent à quelque chose d' étonnant ... Il faut juste bien accepter le postulat de base car pour la suite : pas de chronologie suivie , une narration décousue , hachée , quelques scènes incroyables , et même carrément surréalistes , oui ... mais aussi , de l' inventivité , des trouvailles  en pagaille  , beaucoup de sensibilité servie par des acteurs impeccables et ... à la toute fin ( parce que je me suis quand même demandé par moments " qu'est-ce que c' est que ce délire complet ? " et encore ... heureusement que je l' ai pas fait regarder à Monsieur car je suis quasiment sûre qu' il aurait décroché , me lançant un regard en coin style " mais qu'est-ce qu'elle est encore allée nous chercher , là ! ) bref , je disais donc , à la toute fin ... j' ai trouvé ça plutôt brillant et même  particulièrement attachant ! D' autant plus que ce rêve éveillé , ce petit pincement au coeur et cette tendresse pour les personnages sont toujours bien présents ce matin !

dimanche 7 février 2010

Le fil Van Hamme ...


Découvert grâce à Anne , le 2 ème livre d' Eric Van Hamme ( je n' ai pas encore lu le 1er : La croisée des chemins ) intitulé le fil d' Ariane m' avait bien plu !


Pas de billet " retrouvable " , mon blog spécial livres n' existait pas encore et sur le blog de mes chambres d' hôtes les encarts lectures se remplacent les uns les autres ! Mais ça se trouve chez Anne donc pour La croisée des chemins et pour Le fil d' Ariane ... chez Florinette , Aifelle et Thaïs aussi ...
( Erreur : grâce à Aifelle qui l'avait répertorié , j' ai bien retrouvé un billet fixe sur mon blog Arrajou news : le voilà ! )

Le monsieur , écrivain et accessoirement conseiller financier pour une banque ( enfin si j'ai tout bien compris parce que ça , c' est bien un secteur qui ne me passionne pas ) tient également un blog où son sens de l' humour bien particulier s' exprime pleinement et que je visite régulièrement avec plaisir. Un fil Van Hamme privilégié s' est ainsi créé entre lui et quelques blogueuses.
Son dernier titre , un recueil de nouvelles , est paru :


... je relaye donc l' info chez moi !

Pour commander le livre directement via son éditeur ( Actilia Multimédia ) et bénéficier de 5 % , c' est ici !



Le truc à savoir : s' il a un solide sens de l' humour , Eric a aussi une fâcheuse tendance à douter perpétuellement de son talent ... et si vous alliez voir par vous-même , à la découverte de son univers ? Ah oui au fait , son blog , c' est !

jeudi 4 février 2010

La Femme de l' Allemand ( Marie Sizun )
















Paris , après-guerre , une petite fille vit seule avec sa maman ... une relation unique , fusionnelle ! Car sa mère aussi est unique , trop même ... d' abord elle est la femme de l' absent , cet allemand dont on ne parle pas et qui serait son père à elle , Marion , et puis surtout , de plus en plus souvent , elle est étrange , inquiétante , trop éxubérante ou trop calme ... toujours trop , jamais comme les autres !

 

Lessivée ce matin ... complètement rincée ! D' abord parce que je n' ai pas pu lâcher ce livre , impossible d' arrêter de tourner les pages ... lire et lire encore ... tant pis pour l' heure ... tant pis pour la nuit plus qu' écourtée ( ça faisait bien longtemps qu' un livre ne m' avait pas fait ça ! Et qu' est-ce que c' est bon !!! ) tant pis pour la fatigue quand il faudra se lever ! Parce qu' à ce moment là , pas sommeil , du tout ... l' esprit en éveil et le coeur en écharpe ! Quelle claque ! C' est un roman magnifique ... fort , intelligent ,  lucide , émouvant , courageux , sensible , tendu comme une corde de violon sur le point de lâcher mais qui tient , envers et contre tout ... comme Marion , comme Fanny ! Bien sûr , il est question  de ces enfants nés d' un père allemand à la fin de la 2ème guerre mondiale , de ces mères stigmatisées , de la honte , de la culpabilité , du poids du secret à garder , à tout prix ... intéressant , très ( et je repense à l' Echappée de Valentine Goby , un vrai coup de coeur aussi ) mais aussi et SURTOUT cet amour fusion/répulsion entre la mère et la fille , ce petit univers rien qu' à elles , si fragile , dans lequel elles se serrent et se heurtent , si fragiles elles-mêmes  ... cette folie douce et  dure , cette bulle qui enfin ne peut qu' éclater , violemment ! Un  lien indéfectible , à jamais ... alors même qu' il faut le couper  , pour survivre ... pour vivre ! De ce parcours difficile , de ces fulgurances de bonheur intense pourtant  liées , toujours , à la souffrance , Marie Sizun fait un récit poignant sans être plombant , admirablement  servi par l' écriture. Sans complaisance ni faux-semblant , il a résonné en moi avec une force incroyable , réveillant des échos douloureux , éxacerbés encore par cette lecture faite seule , au coeur de la nuit , à l' heure où pensées et sentiments s' emballent ...
J' ai toujours aimé ce que j' ai vu d' Egon Schiele jusqu' à présent , mais là , je ne suis pas prête d' oublier la toile qui illustre la couverture , pas plus que cette histoire , dans laquelle elle a toute sa place ...


mardi 2 février 2010

Quelque chose à cacher (Dominique Barbéris)



Revenue juste pour une nuit , après tant d' annés d' absence , dans la propriété isolée de sa tante en bord de Loire , elle est retrouvée assassinée ! Qui l' a tuée ?  Et surtout , qui a quelque chose à cacher ?

On ne peut pas dire que ce texte captive par son action ni ses nombreux rebondissements ! A vrai dire , il ne se passe pas grand chose ... rien qu' une tentative de  reconstitution de ce qui a bien pu arriver ce soir là , via le regard de plusieurs personnes différentes ! Tout est dans l' atmosphère , lente et délétère , triste et même carrément déprimante , baignée de pluie  et d' automne , glauque et légèrement morbide avec ce cimetière et ces croix qui jouxtent la propriété , humide et inquiétante comme la Loire, toute proche  , ses îles mouvantes et ses méandres ... l' angoisse est insidieuse , le malaise jamais vraiment identifié  mais pourtant  bien présent , la suspicion aussi ... non décidément , il ne se passe pas grand chose , aucune clé  ne sera à la fin clairement donnée ... et pourtant je me suis quand même laissée prendre par cette ambiance très particulière et ce  n' est que la dernière page tournée que je me suis dit : ça , ça me rappelle quelque chose ... mais quoi déjà ? Ah oui , ça y est , j' y suis ... c' est un peu dans la veine des Ames grises de Philippe Claudel ... la province rancie dans les convenances , le regard des autres comme une perpétuelle surveillance  , les rancoeurs étouffées , la lenteur , le secret tel  une seconde nature , un instinct de survie ... et puis , ce sentiment d' inconfort et de vague nausée ! J' ai d' abord hésité à le classer dans : "Je n' ai pas vraiment aimé mais ... " puis dans " J' ai aimé sans plus ... "  et il sera pourtant dans " J' ai aimé " !  peut-être pas si mal , alors ... finalement ?

On ne peut pas vraiment dire , à priori , qu' il ait beaucoup fait parler de lui dans la blogosphère littéraire ... j' ai quand même été ravie de trouver  l' avis de Clarabel qui , elle aussi , a pensé au roman de Claudel !


lundi 1 février 2010

Gainbourg , vie héroïque (Joann Sfar)




Un conte poétique , une évocation libre et inspirée de la vie de Lucien Ginzburg , dit Gainsbourg ... ou aussi  Gainsbarre !

Plutôt qu' une biographie totalement réaliste et appliquée , Joann Sfar prend le parti du biopic, comme on dit maintenant , s' autorisant  toute liberté ... et c' est tant mieux ! Il est auteur de BD et et ça se voit ... dès le générique , on est embarqué et on entre dans l' univers qu' il a imaginé autour de cette légende qu' est devenu , déjà , Serge Gainsbourg ! L'idée du double/marionnette est géniale  et les croquis et  toiles du Gainsbourg peintre et dessinateur sont particulièrement réussis. Toute la période de l' enfance m' a beaucoup touchée avec un Gainsbourg déjà bien affuté , incarné par un  jeune acteur qui crève l' écran. Les rapports avec ses parents aussi sont émouvants ...  vient le temps du Gainsbourg séducteur , des amours éphémères,  puis moins ... Jane Birkin n' y a peut-être pas toute la place qu' elle mérite mais LA  rencontre avec Bardot (Gainsbourg lui même n' en revient pas) est elle , parfaite !  Laetitia Casta est époustouflante , magnifique , sexy , totalement crédible (joli travail sur la voix!)  sans être pourtant juste un copié -collé de B.B ! Quelle présence , elle m'a bluffée ... et que dire d' Eric Elmosnino qui EST du début à la fin un Serge  ... non ,  plutôt un Lucien incroyable ! Les dernières minutes du film sont très belles ...