jeudi 29 mars 2018

Je suis le genre de fille (Nathalie Kuperman)

















Au début les affres et les déboires de cette cinquantenaire, mère d'une ado qu'elle élève une semaine sur deux depuis qu'elle a divorcé, un peu déjantée et surtout trop gentille (le genre de fille à se laisser marcher sur les pieds) m'ont amusée. C'est vrai que chacune de nous pourra se reconnaître dans au moins l'une des situations qu'elle décrit. Au fil des chapitres, le ton se fait plus grave cependant, évoquant derrière l'auto-dérision, la solitude et la perte. Pas mal mais je me suis un peu lassée sur la fin et je ne crois pas que j'en garderai un souvenir impérissable...


mardi 27 mars 2018

Sentinelle de la pluie (tatiana de Rosnay)

















Déçue ! Voilà, c'est vraiment le mot qui me vient à l'esprit après la lecture du dernier roman de Tatiana de Rosnay dont j'apprécie pourtant généralement les écrits. Comme Elle s'appelait Sarah, marquant et riche en émotions fortes. Malheureusement, je n'ai ressenti strictement aucune émotion ici. J'ai pris acte avec indifférence des affres et tourments des différents personnages qui ne ne se sont pour moi jamais vraiment incarnés, qui ne m'ont touchée à un aucun moment, même lors de la pseudo révélation finale qui tombe plutôt à plat... Pour tout dire, ils m'ont paru assez faux, un peu plaqués même. Reste la description apocalyptique d'un Paris sous les eaux peut-être pas si loin d'une réalité possible et le contraste saisissant avec le Sud, chaud, coloré, lumineux, quand le personnage principal y retourne brièvement. Finalament, ce que j'ai préféré dans ce roman, c'est sa couverture...


mercredi 21 mars 2018

My absolute darling (Gabriel Tallent)

















Ce livre est en train de faire le buzz sur la blogosphère et il faut bien dire que pour un premier roman, il est assez époustouflant. Tout comme dans La fille du roi des marais (chroniqué ici il y a peu) la nature y tient une place prépondérante, certains passages relevant carrément du nature writing. Ce n'est pas le seul point commun avec cet autre titre, là aussi il est question d'un père pervers narcissique, maltraitant sa fille sur laquelle il a une totale emprise. Là aussi, la fille en question est partagée entre haine et amour envers ce père qui représente tout ce qu'elle sait et connaît. La dimension psychologique y est très importante, le comportement et le psychisme de Julia/Turtle/ Croquette/ petite connasse ( 4 noms pour une seule personne, selon qui la nomme) particulièrement fouillés et intéressants. C'est éprouvant à lire, à la limite du soutenable pour certaines scènes, mais ça en vaut la peine. On ne peut pas toujours lire des récits feel good bien pensants et gentillets, non ? Et c'est bien souvent la noirceur absolue et la violence qui font aussi les grands romans. Dépendance, solitude, peur  et culpabilité sont les maîtres mots qui gouvernent la vie de cette jeune fille  de quatorze ans à la personnalité inoubliable, on ne peut qu' espèrer que celui de résilience y prédomine au final. Ah oui, encore une chose, l'écriture y est singulière, particulièrement maîtrisée, surtout pour un premier écrit publié.
Bon, après ces deux livres durs et forts sur le même sujet (hasard ou pas ?) il faut absolument que je change d'ambiance pour le prochain...


dimanche 18 mars 2018

La disparue de la cabine n° 10 ( Ruth Ware)

















Un thriller qui se passe presque exclusivement dans le vase-clos d'un bateau de plaisance de luxe et qui retranscrit bien l'impression de claustrophobie que cela peut générer. Lo, l'héroïne du livre est la seule a avoir aperçu une passagère que personne d'autre n'a vue, elle a entendu un cri et un grand plouf dans la nuit et est persuadée qu'elle a été jetée par dessus-bord. D'un autre côté, Lo ne va pas très bien, mélange les antidépresseurs avec beaucoup trop d'alcool, ne dort quasiment pas... deviendrait-elle folle, a t' elle tout inventé ? Elle-même commence à douter et toute cette partie est assez longue jusqu'à ce que l'action se déclenche brutalement, rattrapant ces atermoiements. C'est un poil tiré par les cheveux quand même (ou par l'absence de cheveux devrais je dire mais seuls ce qui l'ont lu comprendront) et ce que j'en retiendrai surtout c'est cette ambiance angoissante de confinement physique conjugée à un sentiment de confusion mentale perturbant, qui font lentement monter la pression, le plus réussi dans ce roman, selon moi.


jeudi 15 mars 2018

Journal d'un proprio (Francois Amanrich)

















Bon, soyons honnêtes, vous devez bien vous douter du pourquoi de cette lecture ! :-)
Juste après la parution de mon propre livre Petites chroniques d'une chambre d'hôtes, il faut croire que le sujet et la forme sont dans l'air du temps... en plus, il est publié chez Librinova, tout comme le mien, je ne pouvais donc pas passer à côté ! Evidemment, les problématiques sont différentes des maisons d'hôtes quand on a à gérer une dizaine d'appartements locatifs. Pour en avoir eu un dans le passé, occupé par un locataire gratiné, je sais bien quel cauchemar ça peut devenir... alors une dizaine, mon dieu !!! Ce journal retrace donc avec drôlerie toutes les galères auxquelles se sont exposé son auteur et sa femme. Heureusement, tout comme pour les chambres d'hôtes, il y a aussi les locataires irréprochables. A lire si vous êtes intéressés par le sujet et si vous avez envie de découvrir entre ces lignes, le monde des travaux, les litiges et des personnalités improbables...


lundi 12 mars 2018

Encore un nouvel avis...



Un nouvel avis sur Petites chroniques d'une maison d'hôtes sur le blog Des livres et Sharon ce matin :





dimanche 11 mars 2018

La fille du roi des marais (Karen Dionne)


















#LaFilleDuRoiDesMarais #NetGalleyFrance


Merci aux éditionsJ.C Lattès qui, par l'intermédiaire de NetGalley, m'ont permis de découvrir ce titre dont j'avais très envie. Un grand merci même car j'ai vraiment beaucoup aimé ce roman que j'ai dévoré à vitesse grand V, un vrai plaisir de lecture comme je n'en avais pas eu depuis un moment. 
La fille du roi des marais est un livre passionnant sur plusieurs plans. Il y est question de séquestration, de la violence et de la cruauté du ravisseur, un sujet mainte fois rebattu, maintes fois lu en ce qui me concerne et pourtant cet aspect là est ici traité de manière tout à fait originale, ne serait-ce que parce que la narratrice n'est pas la victime du kidnapping mais la fille de celle-ci. La sensation d'enfermement n'y est pas circonscrite à une cave sordide, la mère et la fille voient le jour, cette dernière a même une grande liberté de mouvement mais uniquement avec son père et dans les limites d'un marais bien caché aux yeux du monde. Un univers très particulier que l'auteure nous fait visualiser parfaitement, la nature devenant un "personnage" omniprésent, indissociable du récit. La culture indienne s'y fait la part belle mais le récit fonctionne aussi habilement en miroir avec des passages d'un conte d'Andersen que je connaissais absolument pas. La psychologie de tous les personnages principaux est extrêmement fouillée et Helena nous livre sa vision du monde et de ses parents jusqu'à l'âge de 12 ans, au moment où elle et sa mère s'enfuiront du marais (je ne spolie pas : on le sait rapidement) puis sa vision de femme adulte connaissant maintenant tous les tenants et aboutissants ce qui s'est joué dans son enfance mais dont elle n'avait alors pas conscience. Entre haine et amour puisqu'elle ne s'est construite que par rapport à cet homme, ses rapports avec son père, déjà complexes, vont encore s'exacerber quand celui-ci s'évade de prison. Elle sait qu'elle est la seule à pouvoir se mesurer à lui et le retrouver, ce qu'il cherche d'ailleurs, et la traque qui s'ensuit est haletante. La fille du roi des marais n'est peut-être pas un page-turner au sens où on l'entend généralement mais le suspense est intense. La profondeur d'analyse des thèmes abordés en font un thriller psychologique, une histoire de résilience, qu'il ne faut surtout pas laisser passer...



vendredi 9 mars 2018

Nouvel avis






mardi 6 mars 2018

Les Rêveurs (Isabelle Carré)

















Dès que l'ai vue à l'émission de La grande librairie et que je l'ai entendue parler de son livre, j'ai eu envie de le lire. Car effectivement, qui pourrait deviner derrière son éternel et lumineux sourire qui fait finalement office de bouclier,  les failles et les faiblesses laissées par une famille disons... atypique ! Vous l'imaginiez en hopital psychiatrique après une tentative de suicide, vous ? Elle qui paraît si saine, si sereine, si équilibrée. Mais comme elle le dit si bien, elle est une actrice connue que finalement l'on ne connait pas ! Comme l'on ne connait pas vraiment non plus la plupart des gens, même proches, qui ne disent et ne montrent d'eux que ce qu'ils veulent bien dévoiler...
Même si son histoire est différente de la mienne, ce roman a résonné très fort en moi à propos de différents sujets et si la narration est par moments un peu décousue, ce n'est pas vraiment gênant, elle suit le fil des souvenirs et des émotions qui reviennent à leur gré et ça ne donne que plus d'authenticité à ce récit courageux. Isabelle Carré a su me toucher. Bien évidemment, je porte maintenant sur elle un regard différent...


samedi 3 mars 2018

Nouvel avis...


Sandrine parle de mon livre sur son blog...





vendredi 2 mars 2018

L'avis d'Anne Le loup...


Un nouvel avis sur le blog Les couleurs du ciel... Ici !




Merci 😀


jeudi 1 mars 2018

Dans le journal !


TADAAA... je suis dans le journal Sud-Ouest ce matin avec tout un article sur mon livre  : Petites chroniques d'une maison d'hôtes ! :-)