samedi 14 juin 2014

Hibernation en plein été


Comme tous les ans  à peu près à la même époque, ce blog va entrer en  hibernation... et oui, en plein été ! Mais c'est bien parce que, loin de dormir, je vais consacrer tout mon temps à mon activité professionnelle qui ne laissera que très peu de place au reste ! 

Interruption des programmes pour une durée indéterminée donc...


Pendant ce temps, passez de bonnes vacances, prenez du bon temps et lisez bien ! On se retrouvera peut-être à l'automne, si l'envie m'en revient encore une fois après plus de 5 ans déjà...



mercredi 11 juin 2014

Il est de retour (Timur Vernes)

















Hitler réapparaît un beau jour, 66 ans après sa disparition, sur un terrain vague de Berlin. Et ce qu'il découvre de l'Allemagne actuelle ne lui convient pas du tout : personne ne le salue plus, les turcs semblent ici comme chez eux et, impensable, le pays est dirigé par une femme ! Pris pour un humoriste provocateur qui dénonce des vérités sous couvert de satire, il devient bentôt la star d'une émission de télé et des média en général, un vecteur idéal pour faire passer ses idées qui n'ont pas changé...

L'argument de départ plutôt original et le contexte actuel, après les résultats français aux éléctions européennes et les partis nationalistes qui ressurgissent dans nombre de pays,  m'ont donné envie de découvrir par moi-même ce livre phénomène en Allemagne, déjà traduit en 35 langues et bientôt adapté au cinéma...
Cette farce qui se veut provocatrice et grinçante sur notre société actuelle ne m'a ni franchement déplu ni non plus vraiment emballée. Son mérite essentiel réside en sa satire des média, capables de propulser n'importe qui sur le devant de la scène du jour au lendemain, coupables de jouer sur le culte de la personnalité et la manipulation des masses... effectivement, on ne peut rêver voie de propagande plus royale pour des personnages tels qu'Hitler qui, dans le livre, s'adapte tout de suite à l'époque, comprenant le formidable parti qu'il peut tirer de ces nouveaux moyens pour propager l'air de rien ses idées et reprendre le travail entamé jadis. Il est de retour nous rappelle aussi, encore une fois, que le régime nazi a d'abord été élu légalement et démocratiquement, une sacrée sonnette d'alarme qui pourtant, bien malheureusement, ne semble pas résonner assez fort...


lundi 2 juin 2014

Les suprêmes (Edward Kelsey Moore)

















Odette, Clarice, Barbara Jean... ces trois jeunes filles noires se sont rencontrées à l'adolescence  dans leur petite ville de l'Indiana et sont devenues inséparables, d'où leur surnom de Suprêmes. Elles ont aujourd'hui la cinquantaine, se voient toujours tous les dimanches dans le restaurant qui leur sert de QG, se rémémorant les souvenirs du bon vieux temps, dynamiques, truculentes et solidaires toujours même si la vie ne les a pas épargnées...

Elles vont devenir vos meilleures amies claironne la couverture... alors, comment dire, c'était plutôt mal engagé dans la mesure où, à un quart du livre, je me suis sérieusement demandée si je ne n'allais pas tout simplement les abandonner là ! Mais bon, pour que j'en arrive à lâcher un livre avant la fin, il faut que je trouve ça vraiment nul ou trop mal écrit ou incompréhensible et là, rien de tout ça... non, juste un léger ennui et un mot qui s'imposait doucement à mon esprit : gentillet ! Et puis, j'ai continué encore un peu et j'ai fini par me laisser porter jusqu'au bout par les histoires de ces trois là avec un peu plus de plaisir voire même une pointe de tendresse...
Voilà, je n'ai pas grand chose d'autre à en dire, même si j'ai fini par les trouver sympathiques, les Suprêmes ne sont pas devenues mes meilleures amies car j'ai bien peur de les oublier assez vite, à l'inverse des bonnes de La couleur des sentiments, la comparaison entre les deux romans étant avancée par certains...

Cathulu et Clara ont été bien plus séduites que moi !