lundi 25 décembre 2017

C'est ça...



"Tu fais quoi pour Noël ?- Je prends deux kilos. "
Anna Gavalda / Ensemble c'est tout


lundi 18 décembre 2017

Une histoire des loups (Emily Fridlund)

















Je suis assez perplexe après avoir refermé la dernière page de ce roman, le premier de l'auteure. Je ne sais trop qu'en penser et qu'en dire. Il ne m'a pas vraiment plus mais il ne m'a pas totalement déplu, non plus. Il y a le malaise et les atermoiements incessants d'une adolescente à propos d'un drame arrivé insidieusement. Et la nature omnisprésente, presque un personnage à part entière. Le problème, c'est que j'ai déjà lu ça, il n'y a pas très longtemps. En effet, ce livre me rappelle fortement Summer de Monica Sabolo. La métaphore de l'eau y était exploitée ad nauseum, de la même façon il est beaucoup question d'un lac dans celui-ci aussi. Et des bois mais ne vous attendez pas y trouver les loups du titre, ça reste purement anecdotique. Est-ce à dire que c'est le genre à la mode en ce moment, ces espèces de thrillers psychologiques qui n'en sont pas réellement, sortes de romans d'atmosphère s'étirant indéfiniment et jouant sur les nerfs du lecteur tant il attend que quelque chose se passe vraiment ? Certains thèmes tels que la maltraitance faite aux enfants, pas clairement identifiée comme telle mais larvée, le poids de la culpabilité et des non-dits, les diktats de la religion y sont abordés et ce n'est pas inintéressant mais je suis finalement contente d'être sortie de cette lente introspection un peu poisseuse.

Si mon avis est plutôt mitigé Cathulu, elle, a été captivée alors que Jerôme  s'est senti exaspéré. Alors maintenant, arrangez-vous avec ces trois sons de cloches différents ! ;-)


vendredi 15 décembre 2017

Un canular littéraire qui en dit long !


C'est l'histoire de deux amis qui font un pari : Claude Simon, prix Nobel de littérature 1985, serait-il publié aujourd'hui ?



jeudi 14 décembre 2017

Mais non, la langue française n'est pas compliquée...






mercredi 13 décembre 2017

Questions de caractères (Tom Hanks)

















Je lis en général assez peu de nouvelles car ce n'est pas mon genre de prédilection, pourtant c'est mon troisième recueil en assez peu  de temps. Mais pour celui-la, ça va s'arrêter là, à même pas 30 % de lecture. Ce n'est pas que ce soit mauvais mais je n'y trouve pas non plus d'intérêt. Il n'y a pas de véritable chute, pas de style suffisamment percutant non plus  et le fil conducteur (un vieux modèle de machine à écrire, différent dans chaque nouvelle histoire) au départ séduisant reste purement anecdotique au final, un peu gratuit. Bref, je m'ennuie et ma PAL déborde, alors... 

                      

lundi 11 décembre 2017

Les fantômes du vieux pays (Nathan Hill)

















Difficile de résumer ce premier gros roman tant il est foisonnant.
D'ailleurs, l'auteur a mis dix ans à l'écrire, c'est dire...
Différents aspects de la société  américaine y sont abordés sur environ 50 ans, de la constestation hippie anti guerre du vietnam à nos jours, avec la crise financière et économique. Fil rouge de cette narration complexe, quelques personnages attachants dont, entre autres, un fils et une mère aux rapports difficiles. De l'histoire collective aux multiples histoires individuelles, l'auteur embarque avec talent son lecteur, semblant parfois l'égarer mais sans pourtant jamais le perdre vraiment. Car il sait au exactement où il va. C'est brillant, intéressant, émouvant. Riche. J'ai lu quelque part que c'était l'archétype du roman américain. J'aime en général plutôt ça même s'il y a souvent des thèmes qui semblent incontournables, récurrents. Effectivement, on n'échappe pas ici à une petite plongée dans le monde universitaire mais malgré tout, je n'ai pas eu l'impression de lire du déjà lu et c'est aussi ce qui m'a plu.
J'ai beaucoup aimé.


mardi 5 décembre 2017






lundi 4 décembre 2017

Un néologisme parfait...



C'est exactement ça ! ;-)





dimanche 3 décembre 2017

Le grand prix des Blogueurs Littéraires

samedi 2 décembre 2017

Oui, hein, pourquoi ?






mercredi 29 novembre 2017

Frémissement...



Je vais peut-être me remettre à archiver certains ressentis sur ce blog...
Peut-être...


L'hôtel (Yana Vagner)

















Dès que j'ai vu passer ce roman, je me suis jetée dessus tant j'avais aimé, de la même auteure, Vongo zero puis Le lac. Bon, l'intrigue de départ (une dizaine de personnes dans un hôtel isolé au sommet d'une montagne, le meurtre de l'un d'entre eux, puis la tempête qui se déchaîne, les coupant du reste du monde, dans un climat de suspicion) ne brille pas par son originalité, façon 10 petits nègres, c'est vrai. Mais l'essentiel n'est pas là... Bien sûr, on veut tout de même savoir qui est l'assassin mais Yana Vagner excelle surtout, là encore, dans l'art du huis-clos, et décrit à merveille ce qui se joue psychologiquement quand des personnes sont contraintes de cohabiter par des élèments indépendants de leur volonté. Dans ce cas-là, mis à part le régisseur de l'hôtel, tous sont amis depuis 20 ans mais que vaut vraiment cette amitié, privée de ses cadres habituels ? Petit à petit, l'auteure nous fait pénétrer dans la tête et la vie de chacun des protagonistes, dans une jeu de massacre cruel et jubilatoire. Le livre est long et c'est plutôt lent, ce qui a gêné certains lecteurs (critiques lues sur Babelio) mais pour ma part, j'ai beaucoup aimé !



Le livre que je ne voulais pas écrire (Erwann Lahrer)



S’il ne voulait pas l’écrire ce livre, Erwan Lahrer, moi j’étais bien sûre que je ne voulais pas le lire. Oui, je sais, elle est facile celle-là mais c’est vrai que je m’étais dit non, impossible. A cause du sujet, puisque l’auteur a été blessé lors de l’attentat du 13 novembre 2015 au Bataclan. Aucune envie d’aller volontairement, lors d’une activité de détente et de loisirs, me replonger dans l’horreur et la peur que l’on n’a cessé de nous ressasser à longueur de JT. Et puis, un écrivain que j’aime bien et que je suis sur FB, Jean-philippe Blondel, y a lancé un véritable plaidoyer en faveur de ce livre, en est devenu avec succès un véritable «passeur » et ça a un peu commencé à m’ébranler. Avec sa chronique sur son blog, Delphine Deprasa créé une nouvelle brèche dans ma résolution. Et quand ma copinaute Échappées de Saxaoul s’y est mise aussi, je ne pouvais plus tellement l’éviter et… je les remercie chaleureusement tous les trois. 
D’Erwan Lahrer, je n’avais lu, il y a longtemps déjà, qu’Autogénèse. Ce livre ci ne ressemble ni à un roman, ni à un récit, ni à un témoignage, ni à une auto fiction, il est au-delà de tout ça, une sorte d’objet littéraire comme le dit lui-même l’auteur. Il y dépasse l’expérience personnelle pour en faire un ressenti universel, en multipliant les points de vue, demandant entre autres à ses proches ce qu’ils ont vécu du dehors, se mettant même à un moment donné dans la peau des terroristes. C’est fort, c’est riche, touchant, émouvant, tout sauf plombant et le comble c’est que c’est… drôle aussi, vraiment drôle par moments.
Avec ce livre qu’il ne voulait pas écrire, Erwan Lahrer s’est constitué un incroyable capital sympathie, à tel point qu’on aimerait le rencontrer, qu’on y pense presque comme à un ami.
Et ce livre dont je ne voulais rien connaître, je ne peux que vous inviter à le lire…