Jaume Roiq Stevens, astronaute en mission dans l'espace, refuse d'obéir aux ordres et de regagner la terre avec ses collègues en abandonnant le travail en cours ! Seul dans sa capsule, il voit de là-haut de grandes catastrophes secouer la planète bleue (énormes incendies à répétition, explosion de centrale nucléaire) jusqu'à que qu'un jour, tout semble se calmer. Mais comme simultanément, il ne reçoit plus aucune info d'en-bas, il décide de redescendre pour comprendre ce qu'il se passe. Il s'apercevra alors qu'il est le dernier homme au monde ...
Comme je le disais dans mon précédent billet, j'étais très curieuse de découvrir un second livre sur exactement le même thème ! De voir ce que pouvait faire chaque auteur de cette idée de départ ...
Car c'est bien la même histoire malgré quelques petites différences : tous les êtres humains ont disparu sans explication mais cette fois-ci comme aspirés hors de leurs vêtements qui sont restés sur place et surtout ... s'il n'y a plus qu'un seul homme, restent ici les animaux (redevenus sauvages, même pour les plus domestiqués) alors qu'ils n'existaient plus non plus dans Le travail de la nuit ! Après, tout est affaire d'imagination et de style et c'est effectivement très différent. Stevens va parcourir la terre entière (comme dans le précédent, moyens de locomotion et électricité fonctionnent encore, étonnamment ...) et s'attacher à perpétuer, à recréer dans sa tête le monde éteint, s'inventant des interlocuteurs fictifs, retraçant l'histoire et les civilisations, le tout au gré de ses différents déplacements et découvertes, de ses humeurs et de ses délires ... Et c'est là que le bât blesse pour moi ! Si l'idée d'abandonner Le travail de la nuit en cours de lecture m'avait bien effleuré 1 ou 2 fois, j'ai persévéré sans trop de mal et ne le regrette pas mais là, j'ai eu beau essayer de m'accrocher ... je jette l'éponge au bout de 170 pages ! C'est décousu, incohérent par moments avant de retomber, enfin, sur ses pattes, ça passe du coq à l'âne dans de grandes envolées, des tirades interminables dans lesquelles je me suis perdue. Je suppose que certains parleraient d'écriture prolixe, de style flamboyant, de richesse evocatrice, de poésie créatrice mais, sans pour autant nier un certain talent, je me dis simplement que ce n'est pas pour moi et je n'ai pas l'intention de peiner plus longtemps entre ces pages ...
Une mini bio de l'auteure trouvée sur Evene :
Alors qu'elle est étudiante en philosophie, Céline Minard écrit son premier roman, R , publié en 2004. Admiré pour son style, son érudition et son efficacité narrative, Le dernier Monde connaît un véritable succès critique. Passionnée d'art, l'écrivain collabore occasionnellement avec des plasticiennes comme Sylvie Blocher ou Scomparo. De retour dans les librairies en 2008, Céline Minard publie son quatrième roman intitulé Bastard Battle.
Un avis résolument plus enthousiaste que le mien : là et des extraits qui explicitent le propos (bien plus clairement que beaucoup de passages que j'ai lus dans mes 170 pages) ici.
Je n'aime pas non plus quand çà devient trop compliqué et trop incohérent. Je passe sans regret et j'ai un peu ma dose des fins du monde ..
RépondreSupprimerOui, tu peux sans regret, vraiment...
RépondreSupprimerJe n'aime pas trop quand les histoires sont décousues, car comme toi je m'y perds vite. Bises et bonne journée Véro !
RépondreSupprimerCa me rassure ! ;-)
RépondreSupprimerA toi aussi ...
Encore moins que celui d'avant!
RépondreSupprimerSurtout quand j'annonce que j'ai abandonné !!! ;-)
RépondreSupprimerje suis tout à fait d'accord avec toi, j'ai trouvé ce livre insupportablement prétentieux.
RépondreSupprimerAh, ça me rassure ... tu en avais fait un billet ?
RépondreSupprimerEst-ce ce livre qui commence en plein milieu d'une phrase ? en tout cas, ce méfait est de cette auteure, et j'avais vraiment pas accroché, et jeté l'éponge bien avant la p170 ! Chapeau pour ta persévérance
RépondreSupprimerGéraldine de Bigorre
Celui-là même !
RépondreSupprimerMerci de mesurer mes efforts à leur juste valeur donc !!! ;-)