Pendant plusieurs années , Eve Ensler a voyagé dans plein de pays et a rencontré des tas de femmes très différentes pour les faire parler de ... leur vagin ! Destinés à être dits par des actrices au theâtre , ces monologues sont le résultat et la synthèse de ces nombreux entretiens. Un texte engagé , pour le respect des femmes et de leur sexualité ...
Depuis le temps que j' en entendais parler à travers la pièce mais sans avoir eu l' occasion d' aller la voir , il ne m' était jamais venu à l' idée de me procurer le texte , tout simplement ! J' ai donc sauté sur l' occasion quand j' ai trouvé ce titre dans la liste du défi Coups de coeur de la blogosphère initié par Theoma qui le propose d' ailleurs comme coup de coeur personnel.
Alors , je rejoins totalement l' avis d' Antigone qui a publié son billet récemment : forcément , depuis le temps , l' attente était grande et la déception , sans être trop terrible , est quand même bien présente. Pareil pour le curieux sentiment de détachement éprouvé souvent à la lecture de ces mots , quelquefois terribles , et le regret de ne pas les avoir entendus , rendus vivants par la bouche d' une actrice de talent ! Comme Theoma , quelle révélation de voir écrit noir sur blanc ce que toutes les femmes ressentent plus ou moins confusément , je pense : le mot en lui même " vagin " , si rarement prononcé ... un tabou , quelque chose qui a à voir avec le secret , la honte ... Tout comme Sandrine , je me suis étonnée ensuite de découvrir qu' il est pourtant plus souvent question du sexe féminin dans son ensemble que du vagin proprement dit. Je suis aussi d' accord avec Pimprenelle , quant au sentiment d' inachevé , de manque de profondeur , de frustration ... j' ai eu un peu envie de conclure par : tant d' énergie , tant de temps passé , tant de femmes interviewées et " tout ça pour ça !" car le livre est très court et bien d' autres thèmes auraient pu être abordés ou développés , ceux qui m' ont le plus marquée étant liés à la violence ! Tout celà étant dit , pour terminer , je fais malgré tout écho à Antigone qui conclut : " Et pourtant , posséder cet ouvrage , le voir vivre dans ma bibliothèque me paraît aujourd' hui un acte féminin essentiel , preque militant , et en celà il me plaît cet ouvrage , il me plaît énormément ".
J' ai beaucoup fait référence à d' autres blogueuses mais , sur un tel sujet , n' était-ce pas un peu normal d'aller voir comment d' autres l' ont reçu ? De pointer des impressions et des reflexions similaires ? De partager ?
Autre aspect évoqué aussi quelque part sur un blog et que j' ai expérimenté : pas facile à trouver ce bouquin ! Visiblement compliqué de le ranger dans une case ! Chez Cultura , il pouvait être ni plus ni moins dans 3 classement différents : dans les auteurs par ordre alphabétique , dans la partie sujets de société et sexualité ou carrément dans la catégorie érotique ... sauf qu' il n' était finalement nulle part ! La jeune femme qui m' a gentiment aidée pour essayer de le dénicher m' aura au moins appris une info intéressante , il existe aussi maintenant :
Le saviez- vous ? A découvrir donc , peut-être ...
En tout cas , ça y est voilà ... mon défi est bouclé :
Il faut dire que c' était plutôt attrayant et pas trop difficile !
Je ne regrette aucune de ces 2 lectures mais mon vrai coup de coeur à moi est Le coeur cousu !
j'avais vu jouer la pièce.elle est excellente. si tu as l'occasion, regarde la!
RépondreSupprimerJe n' y manquerai pas !
RépondreSupprimerJe n'avais pas vraiment aimé la pièce (mais bien sûr, les acteurs, la mise en scène jouent un grand rôle) et depuis je n'ai jamais eu envie de lire ce livre. Par contre, je ne savais pas du tout pour Les Monologues du pénis. Je me demande ce que ça donne.
RépondreSupprimerMoi aussi !!! ;-))
RépondreSupprimerMoi aussi j'ignorais l'existence "des monologues du pénis" ! Pour les monologues du vagin, je crois que je préfèrerais les entendre plutôt que les lire. En tout cas les comédiennes qui ont créé la pièce et l'auteure n'ont pas manqué de culot. A ce moment-là il fallait oser et rien que pour çà, total respect !
RépondreSupprimerC' est vrai ! :-D
RépondreSupprimerun petit tag chez moi ;-)))
RépondreSupprimerJe vais aller voir ça ...
RépondreSupprimerLes monologues du pénis me tentent bien.;-)
RépondreSupprimerCette "p'tite bête"là a certainement quelques secrets à faire partager ;-D
Sûrement , oui ! ;-)
RépondreSupprimerTiens c'est bizarre j'ai l'impression que mes commentaires ne s'affichent pas chez toi !
RépondreSupprimerJ'ai bien aimé ton billet, je disais, et ta manière de retranscrire nos avis !!
Effectivement , je n'avais pas eu ton comm Antigone !
RépondreSupprimerNon plus : je n'ai pas vu cette mono-pièce de théâtre dont on parle depuis tant d'années et je n'ai pas lu le texte, donc, MERCI !
RépondreSupprimerquand aux monologues du Pénis, alors là !
je suis très très curieuse car ... je n'en ai pas, moi , de pénis !!! hi hi hi -
je découvre ton blog au fil des blogs, et c'est tant mieux, hop la newsletter que je cherche, car j'aime lire aussi (non ce n'est pas le sujet de mon blog !)
à bientôt !
Melly : bonsoir et bienvenue ici ( en visite de si loin , si j'ai bien compris : je ferai un tour plus complet de ton blog quand j'aurai plus de temps ! ). Je crois que ces monologues du pénis n' ont pas fini d' intriguer les blogueuses !!! ;-))))
RépondreSupprimerJ'ai vu la pièce qui est plutôt une lecture en fait (3 actrices, chacune sur un tabouret, un texte à la main...). Je ne sais pas si la mise en scène est la même pour toutes les versions jouées mais j'ai trouvé le format un peu "service minimum".
RépondreSupprimerLa distribution compte beaucoup et change très souvent avec généralement 3 actrices de 3 générations différentes. Quand je l'ai vu il y avait Myriam Boyer, l'actrice qui joue la fille de Navarro (Emmanuelle quelque chose ??? J'ai cherché : Boidron) et j'ai oublié qui était la 3e. (bon, d'après le C.V. d'Emmanuelle Boidron c'était Martine Mongermont en 2005).
Au final, j'ai beaucoup aimé et j'ai en effet eu l'impression de faire un acte féminin voire féministe.
Cela dit, ça ne m'a pas donné envie de lire le texte qui est effectivement constitué de bribes assez superficielles (d'où la difficulté de mise en scène et le parti pris d'une lecture "vivante").
Merci pour ce long comm et toutes ces précisions Cécile ! :-D
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