Dès que sort un nouveau roman de Sandrine Collette, je me rue dessus. Elle a le don pour emporter son lecteur dans chacun de ses univers, je parle bien au pluriel car c'est chaque fois différent. Déjà, rien que pour cette faculté de se renouveler dans ses histoires et ses personnages, on peut la saluer. Son leitmotiv cependant est toujours la violence, la dureté.
Et celui-ci ne déroge pas à la règle qui voit des survivants tenter de s'en sortir en gagnant les Terres Hautes après un raz-de-marée géant. L'ennemi ici, c'est avant tout les éléments : l'eau, le ciel, le vent, les nuages qui amènent les tempêtes, la terre qui s'amenuise comme peau de chagrin. Mais le danger, permanent, comme toujours chez elle, vient aussi de là où on l'attend le moins. On retrouve pas mal de références bibliques dans ce récit comme si cette apocalypse avait été déclenchée par un dieu vengeur lassé de la méchanceté de ses créatures imparfaites, leur envoyant épreuves sur épreuves. Il y est beaucoup question d'enfants, ça tord donc particulièrement le coeur, forcément. Je tempère pourtant d'un léger bémol, il me semble que de livre en livre, Sandrine Collette en inflige de plus en plus à ses personnages, dans une surenchère qui finit par être un peu contre-productive car au bout d'un moment, trop c'est trop.
Un bon roman malgré tout, qui tient en haleine tout en posant des questions de fond, la première étant un cauchemar absolu pour quiconque est parent...
Trop c'est trop ... voilà ce que j'ai dit déjà avec le livre précédent. Là, je crois que pour moi, c'est terminé, en tout cas pour le moment.
RépondreSupprimerOui, je me souviens ! Là aussi, il y a une avalanche de catastrophes qui finit par être un peu too much...
SupprimerRaison pour laquelle je ne lis pas cet auteur, à tort sans doute. Faut pas trop remplir l'assiette.
RépondreSupprimerAh Ah Ah !!!
SupprimerCoucou Veronique, j'avais lu il u a quelques annees "Un vent de cendres" qui m'avait laissé un goût amer. J'ai attendu plusieurs annees avant de retenter et l'an dernier j'ai vraiment beaucoup aimé "Les larmes noires sur la terre" qui bien que très violent se terminait sur une note d'espoir et qui malgre tout était baigné d'humanité! En fait je n'aime pas enchainer des oeuvres aussi fortes et je (me)laisse toujours du temps...bonne journée!
RépondreSupprimerUn vent de cendres est celui que j'ai le moins aimé avec Six fourmis blanches. Le vrai uppercut a été avec son premier : Des noeuds d'acier , j'ai beaucoup aimé aussi, dans un registre totalement différent Reste la poussière. Bises et bonne journée à toi aussi...
RépondreSupprimerTu aiguises ma curiosité avec cette question parentale.
RépondreSupprimerAh, ah... suspense !
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