dimanche 13 novembre 2011

Laver les ombres ( Jeanne Benameur )
















Léa, 38 ans, danse à corps, à coeur perdu ... car danser, c'est maîtriser. La seule façon pour elle de trouver un point d'équilibre dans sa vie, ses relations compliquées avec les hommes. Un soir de grosse tempête, elle part sans réfléchir pour la petite ville côtière où habite sa mère, Romilda. Au téléphone, sa voix lui a paru différente, dissonante, comme si un secret, confusément perçu, allait sortir de l'ombre, enfin, là, ce soir ...

Encore une fois, vous n'en saurez pas plus et, en cherchant des billets pour les liens à la fin du mien, j'ai été estomaquée qu'on puisse tout dévoiler, comme ça tout à trac,  alors que l'intérêt du roman réside dans le crescendo qui va peu peu porter à son paroxysme le malaise latent depuis si longtemps, celui que ressent Léa et qui n'est en fait que le miroir de celui de Romilda. L'écriture est à la fois belle et efficace. Les mots sont choisis, les phrases sont courtes, nettes mais en disent pourtant long sur la complexité des sentiments, la profondeur de la souffrance, le poids de la honte et du silence ! Alors, pourquoi suis-je malgré tout restée extérieure à cette histoire de relation mère/fille, de femme, sans empathie réelle pour les personnages ? Mystère !  Peut-être une mauvaise passe de lecture ...

J'ai retrouvé ce même sentiment (sans explication rationnelle non plus) sur un billet que je ne citerai pas car il en dévoile trop, trop vite. Les autres sont dithyrambiques : Clara, Leiloona, Sylire, Antigone ...


14 commentaires :

  1. Oui, c'est vraiment dommage de révéler l'intrigue d'un livre jusqu'au bout. Celui-ci est sur ma PAL, au-dessus. Je verrai bien si je me sens plus touchée que toi.

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  2. Je viens de relire mon billet et je me rends compte que je fais partie de ceux qui en disent beaucoup. Pourtant, en général, j'essaie de faire attention ... Ce livre m'a bouleversée en tous cas. Je vais rencontrer Jeanne Benameur au mois de février avec mes élèves. J'ai hâte !!!!

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  3. C'est pourquoi, pour une fois, je ne t'ai finalement pas mise en lien ! ;-)

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  4. Je suis une grande admiratrice de Jeanne Benameur et jusqu'ici elle ne m'a jamais déçue.

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  5. Je m'étais sentie plus concernée par Les demeurées !
    En tout cas , décidément , on n'est pas en phase, nous en ce moment . ;-)

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  6. Je ne sais pas pourquoi au juste mais, malgré les billets très positifs lus à son sujet, cet auteur ne m'attire pas du tout. L'impression, peut-être, que ce sera trop intimiste pour moi ?

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  7. J'avais beaucoup aimé ce livre lu début 2009, une écriture assez singulière et vibrante ... aussi cette année , j'espèrais vibrer autant avec "les insurections singulières" mais sans doute mauvaise passe de lecture pour moi aussi, j'ai eu plus de mal à rentrer dans l'histoire, j'ai arrêté,puis finalement repris et été contente de l'avoir lu mais il n'y avait pas eu cette petite étincelle qui fait d'une lecture quelques chose de plus...et sans avoir lu de billet dessus , je suis d'accord avec toi, dommage de trop en révéler car il y a une montée dramatique qu'il ne faut surtout pas édulcorer en la dévoilant trop tôt dans ce roman-ci...

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  8. Brize : intimiste , ça oui , ça l' est ... trop, pas sûr ! J'avais préféré d'elle Les demeurées ...

    Catherine : en règle générale , c'est toujours mieux de ne pas en savoir trop avant de commencer un roman ! ;-)

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  9. J'adore cette auteure, comme tu as pu le voir chez moi. Mais tu vois, ce livre là, je me souviens du pouvoir des mots, de la séduction que le style a opéré... mais j'ai finalement dû être moi aussi un peu en dehors, car je ne me souviens plus bien du récit, alors que je l'ai lu il y a un peu plus d'un an, deux peut-être !
    Pour le coup, c'est pas moi qui dévoilerai la fin ;-)

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  10. Ce n'est pas tant dévoiler la fin ( on connait tout de même le fin mot de l'histoire assez vite ) que de préserver le crescendo voulu par l'auteure !

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  11. C'est ce que je me suis dit en lisant ton billet :-)

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  12. Heu ...c'est ce que tu t'es dit quoi ?
    Que je n'en dévoilais pas trop ... ou bien ???

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  13. Tu me classes gentiment dans les dithyrambiques mais j'étais en fait un peu mitigée après ma lecture abasourdie du "coeur cousu" et venir après était compliqué.
    J'ai eu la chance de rencontrer Jeanne Benameur lors d'une lecture publique et je garde un souvenir très fort de cette rencontre.
    J'aime bien laisser planer le mystère moi aussi. ;))

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