mercredi 15 janvier 2014

Non-stop (Frédéric Mars)



9 septembre 2012, à Manhattan. L'inauguration officielle de la tour Liberty, à Ground Zéro, est prévue pour le surlendemain, 11 ans jour pour jour après l'effondrement des tours jumelles. Mais des explosions de marcheurs isolés, qui semblent être des kamikazes, se multiplient à un rythme effréné. Il apparaît pourtant bientôt que ces marcheurs sont en fait d'innocents citoyens new-yorkais, piégés à leur insu, et qui explosent dès qu'ils s'arrêtent de bouger. New-York serait-elle encore la cible d'une terrible vague d'attentats, d'un genre tout à fait nouveau ? 

Non-stop a beaucoup de qualités : un rythme haletant, découpé heure par heure, voire certaines fois minute par minute, genre 24 heures chrono ; un sujet toujours aussi sensible et d'une actualité constamment brûlante désormais, visiblement bien documenté (on y apprend entre autres comment tout le renseignement américain s'est restructuré et fonctionne depuis le septembre 2001) ; un président noir, premier dans son genre, confronté à une crise majeure (toute ressemblance avec un personnage existant n'est absolument pas fortuite) et une visite de la ville de New-York comme si on y était !
Il a quelques défauts aussi : les méchants sont vraiment méchants, les gentils héros sont pratiquement des super-héros et, in-extremis, comme dans tout bon block-buster made in USA, l'Amérique désamorce bien sûr la catastrophe, consciente toutefois de sa relative fragilité désormais depuis la date fatale. 
Plus de positif que de négatif donc et malgré une petite lassitude sur la fin (c'est quand même assez long) une lecture agréable, bien ancrée dans notre époque.


8 commentaires :

  1. Ma lecture remonte à loin, mais je me souviens l'avoir trouvé hyper prenant !

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  2. Je vais voir s'il est à la bibliothèque, ce n'est pas évident finalement de trouver un polar tout-à-fait réussi.

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  3. Comme toi, j'ai trouvé que la fin tirait en longueur. Mais le reste n'est pas mal.

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    1. C'est un travers qu'il me semble retrouver de plus en plus souvent dans les polars que je lis : des fins qui tirent en longueur !

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  4. Pas convaincu non plus par l'un de ses autres romans, je passe

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