Thad Beaumont, écrivain marié et père de jumeaux, a publié deux romans qui ont tout juste connu un succès d'estime avant de se laisser rattraper par le syndrome de la page blanche. Mais quand c'est Georges Starck, le pseudonyme qu'il s'est créé dans le plus grand secret, qui écrit, ses livres ultra violents se vendent comme des petits pains. Alors, quand un petit malin, qui a découvert le pot aux roses, veut le faire chanter, Thad Beaumont prend les devants et décide, en mettant en scène une parodie d'enterrement dans un journal people, de tuer officiellement son double fictif. Mais pourra t'il se débarrasser aussi facilement de Georges Starck ?
Bon ben voilà; j'ai regardé dernièrement La grande librairie consacrée à Stephen king et, comme il fallait s'y attendre, ça m'a donné une furieuse envie de me replonger dans un de ses livres. L'avantage, c'est que je n'ai qu'à me pencher sur ma bibliothèque pour avoir l'embarras du choix car certains, lus il y a très longtemps, ne sont plus très frais à ma mémoire. C'est le cas de La part des Ténèbres, dont je me souvenais pas trop et qui a donc été une bonne surprise totale ! Surtout après l'entretien du King avec Busnel où il évoquait ses processus d'écriture... ici on ne peur rêver plus belle mise en abyme puisque sous couvert de Thad Beaumont et Georges Starck, on reconnaît bien aisément Stephen King et son pseudo Richard Bachman. Et comme Stephen King en parlait lui-même lors de cette émission, il est largement question ici de la schizophrénie de l'écrivain qui vit dans deux mondes parallèles, le réel et celui né de son imagination, sans parler de l'alcoolisme (tout comme le King, Thad Beaumont a arrêté de boire) qui peut venir s'ajouter à cette situation déjà bien étrange ! Evidemment, le suspense va crescendo car si l'auteur s'interroge finement sur les phénomènes qui président à la création littéraire et le dédoublement de personnalité qui en résulte, c'est aussi et avant tout un conteur hors pair qui diffuse insidieusement l'angoisse à partir de quelques détails à priori insignifiants car, comme il ne cesse de nous le dire à chacun de ses livres, le mal absolu ne vient pas de l'extérieur puisqu'il est tout simplement tapi en chacun de nous.
Bon, tu sais que Stephen King et moi, ce n'est pas une grande histoire d'amour et je ne vais pas retourner ma veste aujourd'hui.
RépondreSupprimerJe sais, oui ! :-)
SupprimerJe n'ai jamais lu King et très franchement, je ne suis pas tenté malgré ton article
RépondreSupprimerDommage ! Mais on ne peut pas tous être tentés par les mêmes choses, sinon ce ne serait pas drôle !!!
Supprimer;-)
Il y a bien longtemps que je n'ai pas lu cet auteur. Je dois moins aimer me faire peur....
RépondreSupprimerBrrrr... c'est pas mal aussi, de temps en temps ! ;-)
SupprimerAh ben je ne l'ai pas lu celui-là !
RépondreSupprimerTu as lu celui sur Kennedy. J'ai beaucoup aimé.
Et le dernier sur la suite de shinning, je suis très tentée.
Oui, oui, j'ai adoré ...
SupprimerJ'ai acheté Shining, que je n'ai jamais vu ni lu rien que parce que le suite, tout juste sortie, me tentait ! ;-)