Sur une île sauvage du Canada, en se promenant sur la plage, Ruth ramasse un sac en plastique. Dedans elle trouve le journal d'une adolescente japonaise, Nao, des lettres, un carnet écrit en français et une montre qui fonctionne toujours. Persuadée que ce sac a dérivé jusqu'ici à la suite du Tsunami et que ces écrits lui sont destinés à elle, Ruth, qui peine par ailleurs à écrire son prochain roman, se plonge corps et âme dans les mots de Nao...
Autant le savoir tout de suite, le livre est long (596 pages quand même) et il faut vraiment prendre la peine et le temps de rentrer dedans... Long, c'est bien ce que je me suis dit à plusieurs reprises au cours de ma lecture avec comme une impression de n'en pas voir le bout et pourtant je l'ai fini, avec le sentiment, maintenant, que certainement je l'ai aimé, en tout cas que je ne l'oublierai pas au bout d'une semaine.
Au passif : un peu trop de contemplatif, de zen et d'immobilisme peut-être pour moi ; la réalité et le rêve qui se mêlent sans frontière quelquefois et, le comble du comble dans mon cas, qui aurait pu me faire abandonner vraiment juste avant la fin : une conclusion développée autour de la physique quantique... rien que ces deux mots me donnent habituellement la nausée!
Malgré tout, ce que j'ai perçu comme lent, répétitif, ou abscons sur le moment, s'est lentement distillé pour me laisser une impression forte, durable et plutôt positive finalement, celle d'avoir découvert un roman intéressant et vraiment riche, abordant de nombreux thèmes, la complexité de la vie au sein de la société japonaise actuelle, en particulier.
Le billet de Cathulu qui le range sur son étagère des indispensables...
je n'ai pas été du tout sensible à ce livre mais il venait après une série de livres peu emballants alors ........
RépondreSupprimerJ'ai pensé à un moment que, non, ce n'était pas pour moi mais je suis allée jusqu'au bout et je ne le regrette pas !
SupprimerLe genre de livre où il est préférable d'avoir du temps devant soi (et de la tranquillité !). Je l'ai bien noté.
RépondreSupprimerIl vaut mieux, oui ! Je pense que tu y seras d'ailleurs plus sensible que moi...
SupprimerJ'hésite beaucoup quand même... La longueur et lenteur que tu évoques me freine un peu.
RépondreSupprimerC'est vrai que moi, je n'y suis pas super sensible, en général, mais peut-être que, sûrement même, que ça marche mieux avec d'autres...
SupprimerEn effet une lecture plus zen que certains Stephen King dont tu peux raffoler ! Voilà un titre sans doute appréciable pour accéder à la sérénité. Beaucoup plus court, j'ai aimé le Peintre d'éventails, de Hubert Haddad, mais en effet, c'est un texte plus resserré. A voir tout de même, car depuis mon immersion au festival d'astronomie, je suis curieuse de physique quantique figure toi !
RépondreSupprimerAlors là, ne compte pas trop là-dessus car disons que ça concerne... les dernières 16 pages sur les 596 du pavé !!! ;-)
SupprimerTon billet me fait hésiter : vais-je pouvoir entrer dans la petite musique de l'auteur ?
RépondreSupprimerAh ça ... je ne sais pas ! ;-)
SupprimerC'est la couverture (aaaaah Hokusai!) qui m'a fait parcourir le livre en librairie et tu confirmes mes impressions. Je passe!
RépondreSupprimerBon, pas de regrets alors....
SupprimerTon impression mitigée ne m'empêchera pas de tenter quand même... Je ne pensais pas l'acheter, la bibliothèque fera l'affaire !
RépondreSupprimerTu as bien raison et peut-être l'aimera- tu énormément...
SupprimerJe viens de lire "Une odeur de gingembre" d'Oswald Wynd. Un pur régal et cela se passe également au Japon.
RépondreSupprimerBonsoir et bienvenue ici, le Japon n'est pas forcément habituellement ma tasse de thé en littérature ( j'ai lu quand même quelques trucs, la triologie1Q84, entre autres) mais pourquoi pas, je retiens... merci pour la suggestion !
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